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bibliographique Jacques Ars tel 0666304111 |
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Jersey... en Janvier. |
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Ma dernière intervention sur cette page date du 1er sept 2011 | ||
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PACO. Vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre. Petit journal sur le sida d'un séropositif, français émigré en suisse, dans les années 1991 et suivantes. La réalité implacable de la mort toute prête, des pages amusantes sur la Suisse (p 60) et le reste de l'Europe. Ses envies de sexe, ses difficultés dans le travail. "(sida). En fait, depuis trois mois, je n'arrive pas vraiment à vivre avec. Je vis contre. Et c'est épuisant. Et cette énergie n'est plus disponible pour le reste ou pour les autres, elle me manque cruellement. " (p 19). Suisse, Editions de l'Aire, 1996, 115p. (30 09 2005) |
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PACQ, Hilary. Le Procès d'Oscar Wilde. Paris : Gallimard, 1933. |
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PRADES, J. Adolescents.
(proposé par
Aymon de Lestrange, Paris le
27 12 2002, avec cette restriction :
J'ai trouvé cette référence dans
un livre de Louis ESTEVE
Les grandes
aberrations de l'amour romantique 1923 dans lequel il indique qu'il est
paru "il y a une vingtaine d'années".Comme cet auteur ne figure pas à la BN,
je me demande s'il n'y a pas une erreur de nom et qu'il s'agit de : Rodes,
Jean: Les
adolescents, moeurs collégiennes. Paris, Mercure de France
1904. La date, l'initiale du prénom et le titre correspondent). |
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PAGES, Nicolas. Je mange un œuf . Balland, Le Rayon Gay. Les Choses communes. Paris : Flammarion, 2001, 235p. |
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PAILLOT, François (ou Fortuné ? ). Amant ou maîtresse, ou l’androgyne perplexe. Paris : Flammarion, 1922, 283p. |
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PALATINE, Princesse. Somptueux témoignage sur le frère de Louis XIV, Monsieur, son mari, homosexuel pétulant. Lettres françaises / présentées et annotées par Dirk Van der Cruysse. Madame, Princesse Palatine / par Dirk Van Der Cruysse. La Princesse Palatine, par Arlette Lebigre. Une rude gaillarde, La Princesse Palatine. |
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PANCRAZI, Jean-Noël. La Mémoire brûlée. Paris : Seuil, 1979, 220p. Les Quartiers d’hivers. Gallimard 1990, sur le sida. |
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PARAMELLE, France – LAGO, Patricia. La Femme homosexuelle. Paris : Castermann, collection « Vie Affective », 1977. |
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PARANT, jean-Luc. La Joie des yeux. Paris : Christian Bourgeois, 1977, 224p. |
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PARENT-DUCHATELET, Alexandre. La Prostitution à paris au XIXième siècle, (1836) / présenté par Alain Corbin. Paris : Edition du Seuil, 1981, 217p. |
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PARTISANS. Revue. Sexualité et répression II avec des articles de Guy Hocquenghem, Aux Pédérastes incompréhensibles, et de Pierre Hahn, La répression des homosexuels en France et idem dans d’autres pays. Juillet-Octobre 1972. |
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PARTURIER, Françoise. Calamité mon amour. J’ai lu, 1978. |
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PASCAL, Claire. Blanche ou le murmure de la mer. Edition du Languedoc, 1976. |
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PASLE-GREEN, Jeanne - HAYNES, Jim. Hello je t'aime. Un témoignage très 70 sur la libération sexuelle aux USA. Almonde, 1977. |
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PASOLINI, Pier Paolo (1922-1975). En 80, du temps du bar associatif le Tutti Frutti, nous étions très Pasolini, jusqu'à nommer ainsi l'impasse Rallier du Baty à Rennes. De nombreux écrits et études en vente sur ce site. Le Rêve d’une chose / trad Angélique Levi. Paris : NRF Du Monde entier, 1965, 216p, 118x185. Poésies (1953-1964). Paris : NRF Du Monde entier, 1973, 296p, 140x205. Théorème. Paris : NRF Du Monde entier, 1978, 200p, 140x204. Actes impurs ; suivi de Amado Moi / trad René de Ceccaty. Paris : NRF du Monde entier, 1983, 240p, 140x205. Lettres luthériennes. Douce. Le rêve d'une chose. Une Vie violente / trad Michel Breitman. Paris, Buchet-Chastel, 1961. Le livre de poche, 19874. Les Ragazzi / trad. de Claude Henry. Je n'ai pas encore 40 ans et je me rappelle, enfant à Vannes, ces baraques de bois où s'entassaient les relogés de la guerre avec leurs gosses sales, bohèmes, plus grands et plus débrouillards que nous; la Grande Tartine, vis-tu encore ? C'est dans ce milieu que PPP nous promène, la reconstruction de l'après-guerre, à Rome, ses combines, ses maladies, ses morts, ses troupes de gosses et ses fleuves, lieux de nudité, de calme, de drague, de départ... "voici mon cœur. Je n'ai rien d'autre à donner. Mes yeux sont d'un bleu turquin comme ceux du marin qui croyait que Marx était un apôtre" (p.335). Du Fellini Roma, des enfants d'Agnani. Mais parfois un peu long et lent. Ière édition en français, Poche, 1974. Référence de lecture : 10/18, 1982 (+ appendice de l'auteur). Les poches ne sont pas rentrés sur ce site, demandez les !
L'Odeur
de l'Inde. Je ne suis pas un fan des
écrits du brillant cinéaste. Ici, est-ce à cause d'une traduction de jeunesse
de René de Ceccaty, mais sa description de l'Inde, dans des endroits en
plus que je connais, est immonde et ridicule. Un voyage fait dans le luxe d'une
compagnie de Moravia qui se gausse avec haine de la misère. C'est réellement
barbant. "On
L'Expérience Hérétique; langue et cinéma / trad Anna Rocchi Pullberg. Paris, Fayot, 1976. Ecrits corsaires / trad de Philippe Guilhon. Paris, Flammarion, 1976. Pasolini : chronique judiciare, persécution exécution / dirigé par Laura Betti.Seghers,1979,301p. D'autres ouvrages sont en vente sur ce site. Mort de Pasolini. Dario Bellezza, 142p, Paris, Persona, 1983. |
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PASTEUR, Claude. Le Beau vice ou les Homosexuels à la Cour de France. Une bonne introduction à la petite histoire des cours royales de France, vu du côté pédé, sans prise de tête ni érudition. D’Henri III et de ses mignons : "Le roy, comme on dit, accole, baise et lèche De ses poupins mignons le teint frais, nuit et jour ; Eux, pour avoir de l'argent, lui prêtent tout à tour Leurs fessiers rebondis et endurent la brêche. Ces culs devenus cons engouffrent plus de biens Que le gouffre de Schylle, haï des anciens" ... (p25) Et c'est du Ronsard, Monsieur ! Puis Mazarin, Louis XIII et son Cinq-Mars, Monsieur et son chevalier de Lorraine : « Philippe est mort la bouteille à la main ; Le proverbe est fort incertain Qui dit que l'homme meurt comme il vit d'ordinaire, Il nous montre bien le contraire, Car s'il fut mort comme il avait vécu, Il serait mort le vit au cul ». (p 148) Pour poursuivre par les chevaliers de la Manchette sous Louis XV, le révolutionnaire Cambacérès qui supprima du code Napoléon le délit d'homosexualité et qui en devenant Chancelier de L'Empire, acquit le surnom de Tante Turlurette. (Voir aussi le bouquin de Bory J.L.). Pas un mot par contre sur le supposé amant de Napoléon lors de la Campagne d'Egypte, le petit Junot. Et l'on finit par ce délicieux Marquis de Custine sous la Restauration. Paris : Balland, 1999. |
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PASTRE
Pierre éclatée.
Ed. St
Germain,
Miroir
Oblique,
1972. Fleur dans le ventre vert.
Editions Millas-Martin, 1973.
On gaspille l’amarre
ici.
Editions St Germain des Prés, 1975.
Étrange, étranger et prochain,
in La Sape, revue poétique,
1976. L’Espace du souffle.
Christian Bourgeois,
1977 (réédité aux éditions Geneviève Pastre,
Paris, 1990). 7/14/17
ou Architectures d'Éros. Éditions
Subervie, Rodez, 1978. De
l’Amour Lesbien. Paris, Pierre Horay, 1980. Octavie, ou la deuxième mort
du Minaotaure. Les Octaviennes, 1985
(réédité aux éditions Geneviève Pastre, 1998).Le
"je" femme/homme
in L'homosexuel/le dans les sociétés civiles et religieuses.
CERDIC/CNRS, Strasbourg (colloque), 1985. Fulvie ou Voyage à Delphes.
Les Octaviennes, 1986.
Athènes et le "péril
saphique". coll. Les Octaviennes, 1987.Préludes
pour un largo / illustré par Madeleine Scellier.
coll. Les Octaviennes, 1988. Trois gorgées du modeste royaume.
Ed
Geneviève Pastre. Le Nouveau manuel d'orthographe. Les Octaviennes, 1991.Estampes.
coll. Les Octaviennes, 1993.
Espaces aléatoires.
col/. Les
Octaviennes, 1993.
Trois
gorgées du modeste
Homosexualités dans le monde antique : Tome I : Athènes et le péril saphique. Paris, Les Octaviennes, 1987. Tome II : Les Amazones. Editions Geneviève Pastre, 1996, 294p. Athènes et le "périls saphique". Paris, Éditions Geneviève Pastre, 1997. Une Femme en apesanteur ; Mémoires. Paris, Modernes Balland, 2002, 413p. Bon je suis en train de le lire, mes merci Geneviève de me flatter de la sorte p170 ! (15/08/02) Voici le petit texte que j'ai fait pour le Pamplemousse de Sept -Oct 2002 « Rares sont les gens qui pensent, depuis Diogène, et osent écarter Alexandre ». (p269) Il y a bien quatre ans que j’ai commencé ces « humeurs » et j’espère ne pas vous avoir toujours ennuyé. Prêcher dans le désert ce n’est pourtant pas une vocation et je n’ai pour ma part aucun fantasme sur les robes catholiques ni aucun dédain pour les provinciaux et les lesbi-gais ordinaires autrement appelés par certains, le désert. Mais je suis quand même heureux quand je me sens complètement en phase avec une idée, un comportement, une militance, une vie qui s’exprime, se décrit, se questionne, surtout s’ils émanent d’une « Femme en Apesanteur », une lesbienne toujours dans l’action, la réflexion, la dérision et l’écriture : Geneviève Pastre qui vient de sortir ses Mémoires chez Balland/Moderne, merci parfois Mr Dustan !
Il n’y a pas d’angélisme dans une vie pareille, mais le témoignage d’une autre militance sans le poids écrasant du phallocratisme-roi ou la menace de la verge paternelle. Les gais et les hommes en général ont tellement à apprendre là dessus, à comprendre comment tous nos actes et nos actions sont trempés dans le Vir de notre chromosome X, de notre violence, de notre fatuité, de nos guerres… Nous, les hommes, nous poserons-nous un jour – par les lesbigais ?-, la question de notre oppression, mettrons –nous un doute dans notre virilité si meurtrière ? Assumerons-nous la nécessité d’une réflexion sur l’oppression des femmes ? Pas seulement sur les signes les plus marquants –mais si déjà c’était le cas !-, l’excision, le voile, les conditions sociales et politiques,…, mais aussi au cœur de nos couilles, de notre larynx, de notre cerveau, sur nos misogynies et nos lesbophobies les plus apparentes ou les plus insidieuses ? Cela fait 25 ans que je suis entré en militance homosexuelle, et j’avoue n’avoir commencé cette réflexion sur moi même qu’il y a que quelques années, en fréquentant les groupes mixtes lesbigais : parce qu’en tant que mâle je suis viscéralement misogyne, et qu’il faut d’abord bien se le dire et en comprendre la pertinence avant de vouloir –sinon pouvoir- changer. Des écrits comme celui de Geneviève éclaire cette autre vision du monde, ce chemin de joie débarrassé des carcans de l’oppression, un chemin infiniment sensuel, féminin, joyeux et pourtant engagé. « Devant un miroir j’osai me dire, à voix haute : Oui, c’est moi, telle que je me suis faite et même si je n’ai plus le visage lisse des vingt ans, ni la souplesse d’un corps jeune, je peux me saluer avec respect, je me suis battue, je n’ai pas démérité, je suis quitte. Comme j’avais dit à mon amante, aux premières heures si joyeuses et éblouissantes de notre rencontre : « Je peux mourir maintenant, ça m’est égal ». (p 41). Quelques extraits : « j’aurais vécu un bonheur caché, tranquille, mais je voulais plus ; j’avais éveillé le besoin de savoir et de donner toute sa place à une femme que j’aimais. Le voile se déchira, sec, et pour toujours : il ne servait à rien de louvoyer, de croire qu’on pouvait s’en sortir seul sans ouvrir le débat public, sans vivre frontalement le conflit avec la société, sans analyser et rejeter comme indigne de soi cette masse confuse de faux raisonnement, de sophisme, d’accommodements jésuitiques, ou puisés dans le bon sens populaire bon enfant, « Puisqu’on est faite comme ça ! » que j’ai plus d’une fois entendu. (…) J’avais, depuis toujours, su que j’étais dans le vrai. Je n’avais essayé d’ailleurs (l’hétérosexualité note : JA) que sous la pression générale et je m’étais vite aperçue que l’on m’avais trompée. Au point que j’avais essayé de me tromper sur moi-même. C’est cela que je ne pouvais pardonner à la société. » (p 20). « Je hais la discipline d’un parti, tel que j’en vois fonctionner autour de moi, de tout groupe quand il écrase l’individu, je ne crois pas à un système de pensée qui m’aliène et que je serai chargée d’appliquer, je veux réfléchir librement par moi-même et décider par moi-même ! » (p 53). Le FHAR : « le pavé de l’homosexualité dans la mare gauchiste ». (p 69). « J’appris mieux ma géopolitique féminine et féministe. J’avais manqué le Fhar et les Gouines Rouges, eh bien ! ce n’est pas dramatique, je n’ai pas assisté, non plus à la Révolution de 48 ni à la Commune ! Mais on s’en remet vite. On peut toujours, et à tout moment, dieux et déesses merci, entrer dans le courrant de l’Histoire, car, de toutes manières, on prend toujours le train en marche, puisqu’il a commencé depuis que l’homme existe, chaque génération fait cela ! Et je ne jouerai jamais les anciennes combattantes, héroïques, intrépides, les premières, qui racontent leur Grande Guerre, en fumant la pipe ou tricotant sur leur Internet au coin de la cheminée de leur maison de campagne, mais ne font que la revivre, et se laissent distancer par le présent. Ce n’est pas ainsi qu’il faut vivre, s’il faut savoir ce qui s’est passé avant, ce n’est pas par nostalgie, ce n’était jamais « le bon temps », c’est pour mieux comprendre le présent, et agir sur lui. Les commémorations ? Non. Impressionner les jeunes en leur faisant des récits d’un inaccessible et merveilleux passé, le Mythe fondateur ? Non. La mémoire est nécessaire, comme la colère, pour la réflexion, pour qu’une synthèse puisse succéder à une autre synthèse par analyses successives, enchaînée ou contrastées. La fidélité pour elle-même est suspecte, il faut qu’elle soit fondée sur des valeurs, passées au crible de la réflexion puis, le cas échéant, acceptées en tout ou partie. » (p 91). Sur Simone De Beauvoir : « Je ne comprend pas le culte qu’on lui voue encore. » (p 123). Notons que dans la revue Désormais elle a écrit sous le pseudo de Fulvie. (p 141). Un petit vœux pieux pris pour une réalité : « Les gais qui sont, avec le temps, sortis de leur spécificité et luttent ouvertement pour les causes plus larges, contre toutes les formes de racisme, de fascisme. » (p 209). « Ils ne parvenaient pas à me classer vraiment et ils doutaient un peu. Car ils ne cherchaient pas à me connaître. Ils étaient à la recherche de divinités toutes faîtes. Rares sont les gens qui pensent, depuis Diogène, et osent écarter Alexandre. » (p 269). « Celui qui a osé, ose, osera dire que le mouvement gai et lesbien, le volet ou versant de la communauté qui s’est donné, entre autres, pour tâche de rechercher notre mémoire, n’a pas d’importance, qu’il suffit de se faire accepter de son voisinage et de se faire couleur de muraille ou pire, que le développement des commerces gais aurait suffi, est insensé, irresponsable. » (p 296). Notons encore beaucoup de souvenirs intéressants sur Fréquence Gaie, p 187 et suivantes, sur Didier Varrod, Pablo Rouy –l’adorable Reine Mère de Paris- (p218), Dalida, p 210, sur le CUARH dont elle descend le dogmatisme, (p164) mais pour avoir connu ici Mélanie Badaire, je suis tout amusé ! Sur Roméro p 206 et 218 et quelques autres qu’elle n’aime pas avec raisons Martel, p 151, et les théories contra-sexuelles qui l’agacent fort de Béatrix Préciado. (p 117 ou 150). Et une admiration pour un personnage abandonné à tort pour sa ligne de droite, Jean-Paul Aron, p 186,233, 310 (j’ai mis un extrait çà cet auteur) alors qu’elle adore aussi Daniel Guérin, rencontré aux UEEH de Marseille. Pour avoir vécu l’anecdote qu’elle raconte, du service sexuel obligatoire des jeunes vers les vieux, je ne partage pas son point de vue : Jeune parmi les jeunes à l’époque, nous avions violemment réagit contre ! Je rajoute un petit souvenir dans l’UEH, je ne sais plus la quelle, où les filles se sont séparées des garçons : une lesbiennes avait fait un plaidoyer contre les gais en commençant ses phrases par « Ils Ne font QUE »… plusieurs fois. Les garçons n’avaient pu s’empêcher de reprendre en chœur NE QUE, NŒUD-QUEUE, … Et les filles étaient parti ! Ah jeunesse idiote ! Merci aussi Geneviève, dans toutes ses réalisations, Théâtre, éditions, écriture, radio, poésie, politique, de me consacrer une page, p171, et un mot, p254, mais ce n’est pas pour cela que j’ai fait cet article !. (Le 29-08-02) Sa réponse : Un immense merci et un bisou au "misogyne" ! c'est
excellent drôle -critique, avec des clins d'oeil taquins une petite tape sur les
doigts ("elle prend ses désirs pour des réalités" oui, mon diable d 'optimisme
qui me lance en avant et puis je regarde après très bien vu) et les meilleurs
passages pas les anecdotiques mais les réflexions, oui ça me fait plaisir dans
le désert des critiques de la grande presse ou le misérable pavé réduit comme
les voitures de César dans Têtu ( à mon avis c'est trop grand ils auraient
mettre un timbre poste). c'est épatant tonique,je suis contente de connaître un
type comme toi avec ta bernique hurlante (de rire,) et vive pamplemousse! Visitez le site des éditions Geneviève Pastre : www.gpastre-editions.com ou le site des Mauves : www.lesmauves.org
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PAUL, Georgette. Neiges. J'ai un peu hésité à mettre ce roman dans la bibliographie, mais cette histoire de passion et de jalousie entre une danseuse étoile finissante, égoïste à mort, et un petit rat qui subit tout, masochistement et finit par voler sa gloire est très lesbosensible. Le fait en plus d'être (à priori) écrit par une femme, et la très belle couverture, m'a décidé. Paris : Editions de l'Elan, 1950, 253p. Mais qui en connaît plus sur cette auteuse ? (5 03 2004) |
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PEAWER, Jhabvala Ruth. Angel et Lara. |
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PEKIN, Tom de. Un adorable
dessinateur, d'une gentillesse extrême que j'ai rencontré aux UEEH de 2002, avec
s![]() ![]()
PD. Prise d'otage par Saint sexe le Pire. 2001. Tom de Savoie.
2001. Tom de Pékin avec la fille derrière la salle de bains. Voyage au
bout de mon cul. 2001. Des Godes et des couleurs. Tom de Pékin à l'UEEH de 2002 ►►►
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PELADAN, Joséphin (1858-1918). Un des décadents complètement hystérique, le « Sâr Péladan » de la fin du XIXe et dont Eric Sati était le fervent adepte. Ecrits et correspondances en vente à la B.H. L'Androgyne. Paris : Dentu, 1891. Le Vice suprême. Paris : A. Laurent, 1886. Péladan, Sar. L'Art idéaliste & mystique. Paris : Chamuel, 1894. Correspondance inédite Félicien Rops-Joséphin Péladan. L'Athlétie et la statuaire antique. D'autres choses aussi, regardez dans la bouquinerie ! .La Gynandre. Paris : E. Dentu, 1891. |
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PELISSIER, Berthe. D’Hélène à Sapho Poèmes. La Caravelle, 1934. |
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PELLETIER, Chantal. Le chant du bouc. Un petit polar bien ficelé, avec l'assassinat d'un danseur homo aux Moulin Rouge et d'une petite habilleuse corse ambitieuse et pornographe à ses heures, enquête rondement mené par un inspecteur Maurice Laice, astiqué par sa supérieure lesbienne. Le quartier des Abbesses, l'Algérie, la spéculation immobilière, les réseaux de filles, la quarantaine, la drogue tout se complique pour se réunir à la fin, magistralement. "Dialogue entre l'inspecteur et sa chef : " -Toujours une bonne précaution de la nature au réveil, tout de même, Maurice ? - Pardon ? - La nature durcit, au réveil, les membres virils par précaution de reproduction, vous n'étiez pas au courant ? " (p 45). Toujours elle : " Au départ, j'étais, comme toutes les femmes, fascinée par l'instrument, sa sensibilité, son érectibilité, l'étendue de sa gamme multifonctions, son adaptabilité. Et puis, comme beaucoup de congénères, je me suis vite aperçue qu'on est vite battues à plates coutures quoi qu'on fasse : le propriétaire de l'instrument est toujours plus amoureux de sa possession que de son conjoint. A un moment, on renonce, on ne peut pas être à deux sur la même affaire ! " (p 86). Paris : Folio policier 2002, N° 262, 241p. (15 03 03) | ||
PELLETIER, Madeleine. L’Emancipation sexuelle de la femme. Paris : Giard et Brière, 1911. |
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PENNA, Sandro (1906-1977). Une Etrange Joie de vivre. Fata Morgana, 1979. Un Peu de fièvre. Edité chez Michel De Maule. Une Ardente solitude. Edition de la différence. |
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PENROSE, Antony. Les Vies de Lee Miller. Paris : Arléa –Seuil. |
||
PENROSE, Valentine. Erzebeth Bathory. Paris : Mercure de France, 1962. |
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PERIODIQUES : Voir page consacrée aux périodiques. | ||
PERISSET, Maurice. Corps interdits. Rodez : Impr de Subervie, 1954. Laissez les filles au vestiaire. Paris : CPE, 1950. |
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PEROTTI, Jacques (?-1999). Un Prêtre parle, je ne peux plus cacher la vérité / préface de l'Abbé Pierre. Filipacchi, 1995. |
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PERRAUD, Colette. Il et Lui. Roman Gai précédé de Eux et Elle. Lumière et Justice 1989 ( ????). |
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Perrault, Charles. Histoire de la Marquise-Marquis de Banneville. Paris : La centaine, 1928. |
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PERRIN, André. Mario. Julliard, 1955. Le Père. Paris ; Julliard, 1956. L'Indifférent. Paris : Julliard, 1955. |
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PESSOA Fernando (1888-1935). Ode maritime et autres poèmes. Il « appartient à cette espèce de portugais qui une fois l’Inde découverte, se retrouvèrent sans travail » (p105). Fortement inspiré par Walt Whitman, il lui dédit même une ode, ses poèmes d’amours homosexuels fortement teintés de masochisme, se déroulent comme une masturbation qui fantasme et s’affole jusqu’à une éjaculation qui chante et qui crie, suivie d’un repos compensateur (surtout l’ode maritime). « Sereine et provinciale, Lisbonne étalera le choc. Pourtant, n’imputons pas à l’éloignement ni même à la guerre qui ravage l’Europe (celle de 14), d’avoir à eux seuls empêché la propagation de ses poèmes, sans équivalents dans la littérature occidentale de l’époque. Les lendemains qu premier carnage mondial ont révélé Whitman ( débarrassé des pudeurs de Balzalgette, le traducteur effarouché). Mais le portugais est une langue mineure et périphérique. Il faut attendre la fin des années 1980 pour que le phénomène Pessoa apparaisse en France dans toute son ampleur et sa diversité. » (p16). » L’homosexualité affichée qui n’est pas le fait de Pessoa dont nous avons tout lieu de croire que, dans le domaine sexuel comme dans la vie sociale il s’est retranché dans le non-être »(p18) Ah ses profs de fac à la con… Voici un petit poème à ma façon avec des extraits qui ne laissent pourtant rien de caché ! Car en pure vérité, pour de bon, littéralement Mes sensations sont un bateau la quille en l’air, Mon imagination, une ancre à demi submergée, Mes plus ardents désirs, une rame brisée, Et le tissu de mes nerfs un filet qui sèche sur la plage ! (p 33) Lorsque je pense à cette étroitesse de ma vie pleine de désirs Subitement, trépidamment, extraorbitalement, Dans une oscillation vicieuse, large, violente, Du volant sensible de mon imagination, Surgit en moi, sifflant, sibilant, vertigineux, Le rut sombre et sadique de la stridente vie maritime. (p 41) Oui, oui, oui…Crucifiez-moi dans les navigations Et mes flancs jouiront de ma croix ! Ligotez-moi aux voyages comme à des pilorso, Et la sensation des piloris me pénétrera l’échine, Et je me mettrai à les sentir en un vaste spasme passif ! Faîtes de moi ce que vous voudrez, pourvu que ce soit en mer, (p47) Je me frotte à tout cela comme une chatte en chaleur contre un mur (p53), Ah pirates, pirates, pirates ! Mélangez-moi à vous, pirates ! Votre furie, votre cruauté, comme elles parlent au sang D’un corps de femme qui fut mien jadis et dont survit le rut ! (p55) Etre en mon corps passif la femme-toutes les femmes Qui furent violées, tuées, blessées, déchirées par les pirates ! Etre en mon être subjugué la femelle qu’ils doivent avoir ! Et sentir tout cela –toutes ces choses d’un seul coup – me parcourir l’échine O, mes héros rudes et velus de l’aventure et du crime ! Mes fauves marins, époux de mon imagination ! Amants occasionnels de mes sensations obliques ! Je voudrais être Celle qui vous attendrait dans les ports, (p57) Ah ! Les pirates ! Les pirates ! La soif de l’illégal uni au féroce, La soif des choses absolument cruelles et abominables Qui ronge comme un rut abstrait nos corps débiles, Nos nerfs féminins et délicats, Et injecte de grandes fièvres folles ans nos regards vides ! Obligez-moi à m’agenouiller devant vous ! Humiliez moi et battez-moi ! Faîtes de moi votre esclave et votre chose ! Et que votre mépris pour moi ne m’abandonne jamais, O mes seigneurs, ô mes seigneurs ! (p63) Quelques autres extraits : « (laisser moi enlever ma cravate et déboutonner mon col. On ne saurait avoir beaucoup d’énergie avec la civilisation autour du cou…) » (p127) « Des marins m’ont fait prisonnier, Des mains m’ont serré dans le noir, Les sentir m’a fait temporairement mourir, Mon âme a suivi en léchant le sol du cachot, (p133) Je me suis multiplié pour me sentir, Pour me sentir, j’ai eu besoin de tout sentir, J’ai débordé, je n’ai fait que m’extravaser, Je me suis déshabillé, je me suis donné, Les bras de tous les athlètes ont serré mon corps subitement féminin. Et à cette seule pensée je me suis évanoui dans des muscles imaginés. Les baisers de tous les rancards se sont échangés sur ma bouche Les mouchoirs de tous les adieux se sont agités dans mon cœur, Toutes les invites obscènes des gestes et des regards Frappent de plein fouet tout mon corps assoiffé en ses centres sexuels. J’ai été tous les ascètes, tous les laissés-pour-compte, toutes les sortes d’oubliés Et tous les pédérastes –absolument tous (pas un n’a manqué !). Freddie, je t’appelais Baby, parce que tu étais blond, pâle et que je t’aimais, Combien d’impératrices futures et de princesses déchues as-tu été pour moi ! (p 143) Références de lecture : Orphée, La Différence 1994. Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d’Alberto caeiro. Paris : NRF blanche, 1960, 224p, 118x185. Poésies d’Alvaro de Campos. Paris : NRF Poésie du Monde entier, 1968, 192p, 140x205. Antinoüs. Cognac, Fata Morgana, 1991. |
||
Peters, Arthur King. Jean Cocteau et son univers. Paris : Chêne, 1987. |
||
Petiot, Henri. Les Voyageuses de l'île fermée. Paris : Éditions des tablettes, s.d. |
||
PETRONE (?20-65). Le Satiricon. Ce contemporain de Jésus-Christ a écrit là un chef-d’œuvre gay encore très actuel. Ah! Si c'était Pétrone qu'on avait dans les églises!. Editions en vente sur ce site. |
||
PETTITI, Louis-Edmond. Les Transsexuels. Paris : PUF, 1992,124p. (13 01 2004). |
||
PEYREFITTE, Roger (1907-6.11.2000) Voir fiche consacrée à cet auteur. | ||
Pézard, André. Dante sous la pluie de feu. Paris : J. Vrin, 1950. |
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PHILIPPE, séropositif. (1963- ?) L'Enfer est à vos portes ! / préface de Guy Guilbert et Yvar, prêtres / Postface du Pr Henri Joyeux, de la faculté de médecine de Montpellier. L'encadrage de cet auteur -un prêtre et un médecin- peut paraître rebutant, mais en fait c'est un intéressant témoignage de ces folles année de la libération que j'ai vécues pour ma part en même temps que lui, bien qu'il fut plus jeune, et que nous n'avons pas eu du tout le même chemin. Etrangeté de la vie, n'était-il pas assez fort pour lutter contre l'argent facile de la prostitution, comment échappait -on à ce cercle, seul, sans famille ; la mienne était déjà le monde militant des assos hystériques de l'époque, GLH, etc, quand la porte paternelle avait été fermée. Il est né à Béziers, et fuit pour narguer son père à 15 ans et demi pour Cannes où il se prostitue pendant neuf mois. (p 63) -avec pour copain un petit gigolo qui ne veut pas se dire pédé (p 77). Il monte à Paris en 79 (p 95) pour St Germain d'abord et la rue st Anne ensuite. ( p 100 à 109). Bonne description de ce milieu qui profite de ces petits jeunes perdus pour raquer cher les hôtels (p 103) ou les hormones. J'y ai retrouvé l'ambiance des boites de cette première rue PD (lancée par le copain de Peyrefitte avec ses sous, (p 103)) et le célèbre Royal Opéra, cours des miracles des "petites mains gaies" -soyons polis, ne parlons pas d'autres trous- de la nuit, à cette époque. J'en garde toujours le souvenir ébloui de mes premières arrivées à Paris, quand on n'avait pas un sous pour se payer l'hôtel, mais je ne le le suis pas non plus fait payer ! Il a dix-sept ans et parle de Fix-fucking (sic), (p 104), mais il dit qu'en 1980, il n'y avait dans cette folle fin des années giscardiennes, ni drogues, ni sida évidement. La drogue -tranxène et shit- débarque avec les travelos du bois, leurs gigolos, et la fascination qu'exercent les travestis, beaucoup plus riches (p 111), entraîne tout le monde vers les drogues dures, (p 113). Il s'hormone et devient Andress (p 56). Il suit le chemin d'une jeunesse qui se perd et ne suffit plus au commerce de son corps : transformisme, travestisme vers transsexualité ( un coup de 5 million de centimes à l'époque ). Avec des médecins truands, (p 119), une analyse de la clientèle des travestis (p 120), le bois de Boulogne (p 132). Dans un lieu chrétien, le Siloé, il trouve des fois quelques repos, et un peu de bouffe pour économiser pour la came. Il vit mal l'arrivée des Brésiliens (p 144) qui amènent la silicone et les travestis-stars (p 145). Puis le Palace, Le Trocadéro, (p 150). Il apprend sa séropositivité à 24 ans, quand les flics à cette époque par peur de la contagion attrape les travestis "au filet". (p 161). Description du rapport travesti-milieu médical (p 171), et la découverte de la prison qui le libère de la drogue avant de retomber dans l'Eminoctal (? je n'ai jamais entendu parler de cette drogue ?) qui fait des ravages dans les crises de manque. De retour dans l'association Siloé, le prêtre le fait revenir chez ses parents, plus que surpris de le retrouvé tel, mais qui font tout malgré la haine générale pour le soigner.... Quid d'après ? Quelques unes de ses réflexions : " A de rares exceptions près, les gigolos ne sont ni des cas sociaux, ni des délinquants en puissance. Simplement des jeunes épris de liberté parce que mal aimés dans leurs familles. Mal aimé ne veut pas dire mal traité, plutôt mal compris, assoiffé d'affection. Tout cela pour dire que n'importe quel adolescent peut "tourner mal" si ce dialogue, ce besoin d'affection n'est pas comblé. Cela donne à réfléchir, personne n'est à l'abri. " (p 89). " Petit à petit, je posais les jalons de cette nouvelle vie qui allait m'apporter, du moins je le pensais, argent et respectabilité. Respectabilité, oui, grâce à l'argent que j'allais gagner. Je m'étais laissé contaminer par la gangrène du milieu, des clients qui, sous prétexte qu'ils avaient de l'argent, pouvaient tout se payer et ne pas être jugés par la suite, justement parce qu'ils avaient de l'argent....et donc qu'on les respectait. " (p 115). Quand il apprend sa séropositivité : " En profiter, pour moi, cela voulait dire me détruire deux fois plus et surtout deux fois plus vite. Finir ma vie en restant fidèle à l'image de ce qu'elle avait toujours été : un grand cinéma, une vaste comédie, un drame dont j'écrivais moi-même l'histoire, en multipliant à souhait les tourments et la chute. Je suis donc retourné à Pigalle et j'ai vécu exactement comme avant, sans me ménager, sans me préserver, sans garde-fou comme avant. Avant c'était quoi ? L'argent facile, l'impression d'appartenir à une sorte d'élite décadente. Mystificateur qui donnait une image fausse de lui pour mieux cacher ses blessures : androgyne pervers pour assouvir les fantasmes d'hommes en mal de plaisir codé, tarifé ; simulé, fou lucide parmi les fous qui ignoraient leur démence. " (p 157). A compléter par la lecture de David Girard. O.E.I.L. -Francis Bréchant, 1992, 189p. |
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PHILIPPE, Pierre. La Passion selon Peter. Paris, Sylvie Messinger, 1988, 222p. |
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PHYSIQUE PICTORIAL, (Revue). La réimpression de cette célèbre revue américaine. Tome I : 1951-1960. Tome II : 1960-1967. Tome III : 1968-1990. Ed. Taschen, 1997. |
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PIA, Pascal. Les livres de l'Enfer 2 volumes. Paris : C. Coulet et A. Faure, 1978. Dictionnaire des oeuvres érotiques Domaine français. Paris : Mercure de France, 1971. |
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PIAT, Colette. Elle a beaucoup écrit sur les travestis et les prostitués. Je n’en ai rien lu. |
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Picon, Jérôme. Passion Proust L'album d'une vie. Paris : Textuel, 1999. |
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PICQ, Françoise. Libération des femmes. Les années-mouvement. Paris : Seuil, 1993. |
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PIERRE ET GILLES. Les plus grands iconographes gays français. Ouvrages en vente à la B.H. |
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PIERREJOUAN, Christian. M/S. Je suis très heureux d’avoir pu retrouver à Marseille, lors du Week-end du 6/02/1999 où je fus élu trésorier de la toute nouvelle Interpride, ce livre qui était mon préféré dans la première bibliothèque du Tutti-Frutti. Un style excessivement parfait pour un univers sadomasochiste où l’esclave devient peu à peu le maître. Seuil, 1979. L'Envers. Seuil, 1983. |
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PIERRET, Marc. Utopies et perversions. Debresse - collection Révolte, 1968. |
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PIERRON, Sander. Pages de charité. Bruxelles : Lacombez. |
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Piron, Alexis. Ode à Priape (in Recueil de pièces choisies rassemblées par les soins du cosmopolite). Anconne (Veretz). Chez Uriel Bandant, à l'enseigne de la Liberté, 1735. |
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Planche, Docteur Henri. Le Problème de Gide. Paris : Téqui éditeur, 1952. |
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Plantier, Thérèse. Les Anges diaboliques. Paris : Confluences, 1945. |
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Plantureux, Serge. Photographie Catalogue 5. Paris : 1997. |
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Platen, August von. Journaux (1813-1835). Paris : Éditions de la différence, 1996. |
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PLATON (- 428-- 348). Les amours platoniques ne sont pas celles que l'on croit ! En vente à la B.H. Platon / par Abel Hermant, l'un des deux Abel PD de l'Académie française d'avant-guerre... Son amour des corps virils l'a amené beaucoup trop près du nazisme. Grasset, 1925. |
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PLUNKET, Robert. Jock-straps. Paris : Le Rayon / Balland. |
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Plutarque. Erotikos, Dialogue sur l'amour. s.l., Arléa, 1995. |
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POIRIE, François. La Passade légendaire. Une longue plainte d'amour. A la Duras. Flammarion, 1983. |
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POIRIER, Guy. L’Homosexualité dans l’imaginaire de la renaissance. Paris : Confluences-champion, 1996. |
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POIVRE D'ARVOR, Olivier. Flèches, le martyre de Saint Sébastien. Un livre surprenant où l'auteur, homosexuel atteint d'un cancer de l'intestin y voit un signe de la colère divine et espère son salut d'une symbiose entre sa douleur et le martyre de Saint Sébastien. Etrange et pesteux... La Table ronde, 1982. Je l’ai découvert grâce à Anne du Nabuchodonosor. |
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Vienne 1900. Paris : NRF coll. Archive N° 94, 1984, 224p +16p hors texte, sous ill, 27 ill, 125x190. Les Homosexuels et le sida. A.M. Métailié, 1988, 224p.
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POLTI, Georges. L’Ephèbe. Paris : E . Figuière, 1913. Poltys crucifié. Paris : Editions Figuière, 1921. L’Egaré. Paris : E. Figuière, 1919. |
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POLVER, Pier-Angelo. Ogres. Paris : Le Rayon / Balland. |
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POMBO, Alvaro. Espagnol. Des Crimes insignifiants. La passion d’un écrivain sans succès pour un jeune homme, dans la Barcelone des années 85. Gallimard. |
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Pomerand, Gabriel. Considérations objectives sur la pédérastie. Paris : Aux dépens du public, 1949. Les Puérils. Paris : Laffont, 1956. Saint-Ghetto-des-Prêts Grimoire. Paris : O.L.B., 1951. |
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PONS, Maurice. Métrobate. Julliard, 1951. Virginales. Paris : Julliard,1955. La Mort d’Eros. Paris : Julliard, 1953. |
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PONTALLEY, Erick. La Pédérastie celtique dans la Gaule pré-romaine. E Pontalley, 1991. |
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PORCHE, François. (Madame Simone (1977-) l'eût pour deuxième mari). L’Amour qui n’ose pas dire son nom. Remercions d’abord Monsieur Corre, libraire à Rennes, qui me met de côté ces perles rares. C’est un grand classique gay d’avant-guerre dont le style, très ouvert au départ, finit dans une morale un peu idiote. L’auteur, né en 1877, a l’avantage d’être un des témoins de "notre" libération. Il a connu Verlaine, il a vécu la tourmente parisienne du Procès d’O. Wilde, les premiers ouvrages gays et la relative libération des mœurs à l’après-guerre (celle de 14), avec surtout l’arrivée de Proust dans les lettres françaises. Il s’excuse même de devoir expliquer ses pudeurs qui "[peuvent] paraître aujourd’hui si incompréhensible[s] à nos jeunes gens" (p.20). Il témoigne ainsi, tout en faisant un historique assez précis de l’homosexualité au XIXe, de l’évolution des mœurs dans les années 20 : "Il y a seulement dix ans, jamais, à des amis qui ne partageaient pas ses inclinations, un inverti n’aurait osé confier ses bonnes fortunes ou ses peines de cœur. Aujourd’hui, pareil abandon n’est pas rare", même s’il le tempère d’un "cependant, même dans ses confidences amicales, la situation garde un je ne sais quoi d’inaccoutumé, de tendu, de pénible. Le conteur a peine à rester simple [...], à ne pas faire parade de ce qu’il eût tenu autrefois sous cent clés" (p.77). Une des premières grandes réflexions "historiques" sur le sujet. Grasset, 1927. Voir aussi son Verlaine. |
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Porquerol, Elizabeth. Le Fourbi arabe. Paris : Albin Michel, 1946. |
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Un Protestant. Présenté par Peyrefitte comme un des premiers romans gays d’avant-guerre, ce qui est faux, il a le bonheur d’être complètement génial. J’ai pu mettre la main dessus grâce à Monsieur François Corre, et c’est un bonheur des années 30. Ecrit comme le journal du héros, très homosexuel libéré, qui dans une ville où il fait son service militaire, est entraîné dans un procès pour détournement de mineurs. Il rencontre l’amour viril dans sa prison. Toute l’ambiance est homoérotique, avec de très beaux marins, le phantasme si années 30 ! P 44, sa première jouissance quand il se branle en s’enfonçant un porte-plume dans le sexe, ses premiers désirs p. 48 : « Son pantalon de velours marron tranchait avec sa veste claire ; un pantalon que j’ai admiré souvent, et dont j’ai longtemps rêvé avec le désir obsédant de poser mes lèvres sur ce velours, à la place pâlie, usée, où brillait parfois un bouton… » Et sa recherche de l’homosexualité virile : « Le vice doit être naturel comme l’amour, et bannir le mensonge. Lorsqu’un homme se donne à un autre homme, il ne doit pas oublier qu’il en est un. Si le plaisir qu’il procure à son amant n’était point différent de celui que peut offrir une femelle, quelle serait la raison d’être de l’inverti et de quoi pourrait-il se glorifier ? Les mâles qui le recherchent sont tellement nombreux, qu’il peut s’abstenir de jouer la comédie aux autres. En tout cas, il ne doit vaincre que par ses propres armes. » (p152). Il décrit et apprécie peu le bal de Majic City « Passionnément épris de l’animal humain nu et vrai que je recherchais sans cesse pour m’accoupler à lui au hasard des rencontres, je m’attristais devant ces tricheries carnavalesques et l’étalage de tous ces corps qui se mentaient. » (p153). « L’armée laisse dans son sillage une chaude odeur de sexe, à laquelle les uniformes, avec leurs aciers et leurs cuirs, ajoutent un mystérieux et aphrodisiaque piment. « (p213). Sur la drague : « Il y a dans cette recherche passionnante, autre chose qu’une satisfaction sportive. Une chair qui n’a pas encore livré ses secrets est un appât incomparable, qui promet toujours des voluptés inconnues. Et si l’on est déçu parfois, en revanche que d’heureuses surprises ! Car la monotonie de l’acte n’est qu’apparente. Combien d’amants appliqués, dont la bonne volonté touchante prête à rire ?…Combien d’ignorants, qui connaissent qu’un geste, ou de fatigués qui n’ont qu’une prouesse à leur arc, et se réfugient ensuite dans un sommeil irrémédiable ?…Combien d’égoïstes, qui ne satisfont qu’eux-mêmes ?…Si tant d’hommes sont trompés, c’est qu’ils méritent de l’être. Je plains l’épouse qui aura un tel compagnon toute sa vie. Mais à côté de ces médiocres, que d’étalons humains magnifiques, que de talents et parfois que de génies sexuels ! Car il y a –aussi rares que les grands artistes ou les grands savants- des amants de génie. J’en ai connu un à cette époque. C’était un jeune artilleur belge. Il fut le clou de ma collection : je le gardai deux nuits. Mais si je ne le gardai pas davantage, c’est parce qu’il repartit pour le front ; car on ne quitte pas un tel homme, c’est lui qui vous quitte. Il se doit, pour le bon renom des mâles, de prodiguer ses dons inestimables partout où le conduit sa fantaisie souveraine ».(p 216) Et dernier petit extrait de ce bijou sur la revendication homosexuelle : « Oui, fier ! Comment t’expliquer mon sentiment ? Je mentirais si je ne t’avouais pas cette fierté, absurde peut-être, mais réelle. Il me semble que j’échappe à une règle universelle, que je suis un privilégié, tout comme si je pouvais vivre sans respirer, marcher sur la mer, ou vaincre à ma fantaisie les lois de la pesanteur. C’est stupide, sans doute, mais ce que j’ai d’abord combattu en moi, puis ensuite accepté, je le revendique aujourd’hui. » (p329). Dernier détail que l’on trouve dans ce roman, et qui tranche avec la période 1940, c’est le « patriotisme homosexuel » revendiqué pendant la guerre de 14. Paris : Denoël et Steele, 1936, 330p. |
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Potvin, Jules. Antoine Wiertz 1806-1865. Bruxelles : F. de Nobele, 1912. |
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Nombreux ouvrages des "Amazones" en vente ou en
location à la B.H. Son journal 1919-1941, Mes Cahiers bleus, est
certainement un des meilleurs que j’ai lu sur l’entre deux guerres. On y
découvre les goujateries d’un Max
Jacob, et
le lancement de Roscoff, par cette princesse née en Bretagne. Pour le plaisir
quelques extraits : « C’était mon Otéro ! Il y a vraiment de la
beauté pour tous les âges ! Elle roulait un peu sur sa graisse, mais
portait beau et son ovale splendide n’était pas déformé » (p 71).
« Cette lettre sur Jean
Lorrain m’effraie
un peu. Nous étions souvent indignés l’un contre l’autre et, partant, pas très
tendres toujours. Je veux vite dire ici que Lorrain fut pour moi un ami incomparable et charmant, qu’il m’a
ouvert des horizons, m’a éclairée, protégée, prônée, malmenée, charmée,
dégoûtée tour à tour, que je le regretterai toute ma vie, que sa conversation
étincelante, vivante, élégante qui s’établissait sur une culture rare et une
verve inépuisable doublée d’une imagination fabuleuse et maladive, me manque
terriblement. Il jouait avec les mots, les idées, les
Idylle saphique. Paris : librairie de la plume, 1901; réédité chez Lattès, 1979. L'insaisissable. Roman vécu. Paris : Librairie Nilsson, 1898. |
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POULENC, Francis (1899-1963). Moi et mes amis / recueilli par Stéphane Audel. Ce musicien du groupe des 6, tout en restant prude sur ses sentiments, vous fait revivre Diaghilew, Cocteau, Satie, Ravel, Max Jacob, Liane de Pougy, Radiguet, Proust, Lucien Daudet, Manuel de Falla, Aragon, pour ceux qui nous concernent ici. Au fait, vous saviez que Rhône-Poulenc, le célèbre industriel, porte son nom de famille ? La Palatine, 1963. |
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POULIQUEN, Jean-Paul. Contrat d’Union Civile, le dossier. L’histoire de la proposition de loi du PACS. Un projet qu’il a quasiment porté seul, mais la mauvaise humeur du personnage lui a souvent valu la colère des autres militants homosexuel(le)s. Humœurs, 1994. |
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POUR. Revue Belge, dont le N° 116, du 14 Juillet 1976 est chroniqué dans Sexpol N° 12, en janvier 1977 (6 04 2004) |
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Poussay, Vidame de. Précocité. Paris : Leboucher, 1901. |
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POVERT, Lionel. Dictionnaire gay. La liste des auteurs, des associations, des films gays et lesbiens. Beaucoup de manques, hélas! Préférez celui de Michel Larivière. Ed. Illico-Grancher, 1994. |
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PRADEAU, Michel. Burlesques. Paris : Georges Roche, 1946. |
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PRECIADO, Beatriz. Manifeste contra-sexuel. Adorable amie de Marie-hélène Bourcier, j’ai suivi un cours mémorable d’elle lors de l’UEH de 2000 –sorti de ce bouquin-, sur la symbolique du godmiché dans le couple lesbien. Une des grandes actrices du Queer en France. Paris, le Rayon / Balland. |
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PREMOY, Geneviève. (Chevalier Baltazar). Une femme qui se travestit pour devenir Dragon sous Louis XIV. Histoire de la Dragone, contenant les actions militaires et les aventures de Geneviève Prémoy sous le nom du Chavalier Baltazar, avec une introduction de Georges Girard. La renaissance du livre, sd. (16 Août 2004). |
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PRESERVATIFS. 100 questions-réponses / par Vincent Vidal. Ed. Alternatives, 1996. |
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PRIGNY, Jean-Michel. Marc. La Table ronde, 1959. |
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PRINGUE, Gabriel-Louis.
30 ans de dîners en ville. Cela m'étonne que cet homme-là ait
échappé aux autres prédécesseurs de ce catalogue. Il n'ait peut-être pas plus
gay que Sacha Guitry, mais moi je dois être la reine d'Angleterre... ou
Thierry
Les réflexions sur les
très beau valets en livrée sont nombreuses, ainsi que les menus de ces fêtes
princières. Les hommes beaux sont souvent décrits : "Jacques de Lacretelle
ressemblait alors à un jeune berger d'Arcadie, comme en rêvent les poètes. il
paraissait avoir été posé sur la terre pour illustrer les chansons de Bilitis et
avait l'air emprunté à une frise des Pan "Rennes. La société s'y montrait très fermée, hautaine, distante et les indigènes citadins regardaient les nouveaux venus par dessus leur épaule. Ce geste s'appelait "l'épaule rennaise". (...) Les manières se portaient à Rennes, très distinguées. En revanche le confort moderne des maisons laissait beaucoup à désirer, surtout les "petits endroits". Je me souviens d'avoir été prié à un dîner, encore adolescent, cela se passait avant 1900, chez un personnage très important, qui habitait une superbe grande maison très ancienne. A cette époque, les hommes, en tenue du soir, entraient dans les salons avec leur chapeau claque plié sous le bras. Un sénateur très distrait et fort digne qui s'était réfugié un instant après l'opulent repas dans le "retiro", rentra dans le salon avec sous le bras le rond de bois des "cabinets" au lieu de son chapeau claque." (p224). Un bain à St Malo de Me Gauthereau, la plus belle femme du début de la troisième république : Un petit coupé noir arriva. Mme Gauthereau, enroulée dans un burnous blanc, ses cheveux roux emprisonnés dans une résille de perles, en descendit suivie de sa femme de chambre portant châle et couvertures blanches. mme Gauthereau, toujours marmoréenne et impassible, donna son burnous à un domestique. Elle était vêtue d'une longue tunique de flanelle blanche, avec en dessous des pantalons de même étoffe, les jambes dans les bas de soie blanche, les pieds chaussés de cothurnes blancs. Avec une superbe dédaigneuse, elle traverse les rangs compacts de la foule admiratrice, marchant avec une lenteur indifférente sur le sable clair et d'un geste idéal qui ressemblait à un saut aérien de ballet, elle se jeta dans la mer où elle nageait, il faut l'avouer, divinement, se tournant, se retournant dans des mouvements de valse. Elle semblait une sirène. Elle donnait à la petite plage de St Malo dominée par les remparts médiévaux, un aspect mythologique. Cet exercice nautique était de courte durée, elle faisait un signe; une cabine traînée par un cheval s'alignait au bord du flot et Mme Gauthereau, en un nouveau saut de voltige s'y engouffrait. Là, l'attendait sa femme de chambre. La couleur nacrée de son teint et de ses épaules n'avait pas été altérée par l'eau de mer. on la disait émaillée. Quelques instant après, le grand valet de pied portant la belle Mme Gauthereau, enfouie dans son burnous blanc, dans ses bras, allait la déposer dans son coupé, elle souriait d'un petit air souverain à la foule. " (p 213)... Ouff... Paris : Editions Revue Adam, 1948, 282p avec un index.
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PRIVAT, Béatrice. Les Vergers de février. Une histoire « homophile » qui se passe au XVIIIième, très « cul-cul » d’après le N° 203 d’Arcadie. Denoël, 1970. |
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Privaz, Étienne. Un Malfaiteur, André Gide. Paris : Messein, 1931. |
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PROSLIER, Jean-Marie. Bernard et Claude. Paris : La Tour du Guet, 1950. Pensées et extraits. Paris : Maréchal, 1945. |
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PROTON, Didier Edmond. Le Jeune homme riche. Le journal d'un jeune homme qui hésite entre prêtrise et homosexualité. De 64 à 68, une très classique écriture de "froussard qui ajuste bien sa cuirasse". Beaucoup de notes de lecture (Montherlant, Gide, Mann,...). S'il dit "qu'il est préférable d'avoir un sexe à la place du cœur, plutôt qu'un cœur à la place du sexe" (p.146), ce gaullien anti-68 condamne l'exhibition de l'homosexualité : "de grâce, ne hissons pas nos misères au rang d'actes héroïques". Un nom de livre dû à une "péricope" (?) (p.228) de l'évangile mais qui a été sans doute la réalité de beaucoup d'homosexuels avant 68 (la moitié des jeunes séminaristes, écrit-il). Paris : Gallimard, 1971, 248p, 140x205. |
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PROU, Suzanne. De nombreux ouvrages en édition de poche à vendre ou à louer à la B.H. Les Amis de Monsieur Paul. Bof, un pseudo polar où une vieille tante drague des jeunes gens plus pour leur fortune que pour leur cul... Bof! L’Eté jaune. Paris : Calmann-Lévy, 1968. |
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PROUDHON, Pierre-Joseph. Amour et Mariage. Paris : A. Lacroix, 1876. |
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PROUST, Marcel (1871-1922). Voir page consacrée à cet auteur |
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PROVENT, Paul. La Criminalité militaire en temps de paix. Paris : Marchal et Billard, 1926, 340p. |
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Prunières, Henry. La Vie illustre et libertine de Jean-Baptiste Lully. Paris : Librairie Plon, 1929. | ||
PUIG, Herman. Von Gloeden et le XIX siècle. Paris : Herman Puig, Éditeur, 1980. |
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PUIG, Manuel (1932-1990). Ouvrages en vente à la Bernique. Lisez au moins La Femme araignée, pour Molina, l’homosexuel. |
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PURDY, James. Malcolm. Paris : NRF coll Du Monde Entier, 1961, 240p, 118x185. Le Neveu. Adorable petite chronique de la vie dans une province de l'Amérique : un frère et une soeur ont élevé ensemble un neveu qui vient de disparaître au Vietnam. Qui était-il vraiment, l'ont-ils aimé ? Tout le voisinage y passe, dont le voisin fils de famille et homosexuel, la voisine alcoolique, l'autre qui recrute pour une secte, etc etc... On se croirait dans un roman écrit par une vieille dame anglaise. "" Le temps agit de façon bizarre, songea-t-elle : pendant un moment les choses changent d'une manière imperceptible, puis, un beau jour, elle deviennent méconnaissables."" (p 174). Paris : NRF coll Du Monde Entier, 1964, 248p, 118x185. ( 25 04 2003). Couleurs de ténèbres. Paris : NRF coll Du Monde Entier,1966, 244p, 118x185. Le Satyre. Paris : NRF coll Du Monde Entier, 1967, 280p, 118x185. Les Enfants, c’est tout. Paris : NRF coll Du Monde Entier, 1968, 256p, 118x185. Les Œuvres d’Eustace. Paris : NRF coll Du Monde Entier, 1969, 256p, 140x205. Chambres étroites. Un fabuleux roman très très noir, dans un petit village de Virginie quand les adolescents s’aiment, entre perversion et possession : Sidney le musculeux, assassin de Brian, envoyé par Roy, le fondeur, avant d’être tué par Gareth. « Puis il le jeta au bord de la tombe, le poussa à plat ventre, et, à genoux sur son dos, lui arracha son pantalon. Il le bourra méthodiquement de « coups du lapin » jusqu’à ce que Gareth eût des convulsions puis s’immobilisât comme une petite proie que le chasseur a achevée en la frappant contre un poteau de fer. Il ne défit ses propres vêtements qu’assez pour sortir son pénis raidi, laissant ses couilles drapées et cachées comme sur les statuts en ruine ou mutilées ; il lança sur le derrière de son ennemi couché un abondant jet de salive, et, triomphant, pénétra le corps de son disciple désobéissant ; ses coups étaient péremptoires, mais pour lui sans méchanceté. Puis, après une éternité impétueuse, comme il atteignait le paroxysme, il cria à la sombre voûte céleste ainsi qu’à l’ange triste en marbre qui montait la garde sur la tombe : -…Entends-tu maintenant la prière de ton amant d’autrefois, Brian McFee, du centre le plus brûlant de l’enfer, hein ? » (p110). Référence de lecture : édition Persona, 1983. Ce que raconta Jérémy / trad. Marie Tadié. Paris : Albin Michel, les grandes traductions, 1973. L’Oiseau de paradis. Une histoire très onirique, une vieille milliardaire qui est tombé amoureuse d’un acteur pédé en 1913, essaie depuis ce temps de l’épouser. Elle lui envoie des espions, jeunes et beaux, et son dernier envoie est un superbe noir qui nourri en secret un aigle royal de son propre corps. Il y a aussi l’arrière-petit-fils de l’acteur, les sucettes de la vieille pour rester jeune, la haine de l’acteur pour cette vieille… Fou et charmant ! Bibliothèque cosmopolite, Stock, 1995. La Tunique de Nessus. Chambres étroites. Paris : Personna, 1983. |
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PERRIN, Eric. En attendant que soit publiée son étude sur l'homosexualité dans les milieux populaires avant la guerre de 14, je ne résiste pas au plaisir de mettre pour cet ami rouennais des petits extraits d'un livre en disant quelques mots, sans que le contenu de l'ouvrage, malgré le titre, y soit consacré. Les illustrations de cet article, prises aux UEEH de 2004, sont faites pour énerver Eric... qui n'est pas sur les photos (moi si !). Mais comment s'appelait-il déjà ?
René COLLARD : Le Génie et les
vices de Rémi Canari. La vie d'un grand peintre mort au Val André en
Bretagne, et ayant connu le vice de la paresse et de la drogue, du point de vue
de sa famille, "tous nés dans le commerce, ils étaient pingres, méfiants et
indifférents" (p 79). Pseudo journal d'avant 14 : "Je
partageais avec un autre commis de douze années plus vieux que moi, un lit
étroit dans une mansarde malsaine. Mon compagnon de couche se montra plein de
prévenances dès le début. Il passait chaque soir trois bons quarts d'heure à sa
toilette de nuit qui m'apparaissait fastueuse. Ces soins exagérés m'emplissaient
d'admiration et d'étonnement. Aussi bien, ma pudeur était-elle mise
durement à l'épreuve. Je rougissais de
le voir livrer son corps nu qu'il aspergeait du contenu de maints flacons de
parfums volés, à mes chastes prunelles ignorantes encore du spectacle d'un homme
adulte. Il m'arrivait parfois de m'endormir avant que mon collègue eût
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PY, Olivier. Paradis de tristesse. Dustan a rendu populaire la littérature gaie des back rooms. Mais il est souvent lassant à lire, et je préfère Denis Cooper. Quand j'ai commencé ce livre, j'ai mis un chapitre à y rentrer mais quelle puissance, quelle splendeur ! Il y avait belle lurette que je n'étais pas tombé sur de la LITTERATURE ! C'est fabuleusement fort et décalé. Je ne sais pas si c'est à mettre entre toutes les mains - il ne faut pas se fier au côté pouff de la quatrième de couverture (ah les Actes Sud, ont-ils eu peur ?) - et j'aimerai avoir l'avis de quelqu'un(e) de très éloigné(e) de ce milieux, mais j'ai lu un nouveau Genet, si si ! On me dit en plus que l'auteur est connu pour son théâtre, ses chansons travesties enfin plein de queereries !!!! ... L'action se passe au Trap, ce bar légendaire parisien (et non pas le mien rennais de 86 à 88) rue Jacob qui resta dans le Paris des années Sida une des seules Back-room ouvertes. Le quartier décalé, la baise, ( ici poussée à fond, coprophagie, uro, sado masochisme jusqu'à la mort), les vieux homos célèbres, les beautés inaccessibles, et Dieu ; tout est posé comme le décors éternel de l'amour, de la mort... C'est con ce que je dis, j'arête là, mais je n'avais pas lu aussi fort depuis longtemps ! Extraits : "Le Trap était un piège, l'idée d'être un gibier s'accorde avec la cynégétique de la nuit, l'idée d'un cloître terrible à l'exigence colérique qui impose le silence, l'abandon, l'oubli, est plus puissante que tous les décors érotiques de pacotille. Les chasseurs et les moines sont de la même espèce, la fusion virile est leur liturgie, ils chassent le grand silence ; l'alliance renouvelée avec les cosmos. " (p 30). "A ce moment des connaissances médicales, un baiser même était fatal, arrivant à vingt ans dans la Cythère du plaisir je n'avais pas d'autre choix que d'admettre une mort probable, imminente. Deux années durant je me suis donné entièrement avec la certitude d'en mourir avant trente ans. Cela me baignait dans une mélancolie obsolète, une raison de vivre se dessinait en ocres laissés, dans ce paysage de forêt brûlée. De grandes tristesses s'abattaient, orages passagers, on appartenait à la caste magnifique des damnés, rien n'aurait su m'interdire le monde, j'allais au-devant du danger, je buvais le poison merveilleux, l'oeil révulsé de joie, brûlant adepte des romantismes minables. Tout avoir aujourd'hui, demain appartient aux rêves écornés, il faut se crucifier du temps que la chair est jeune, etc. je cherchais, en montant et descendant l'échelle de Jacob, à avilir ce jeune corps blanc et sucré, la bourgeoisie a de ces fruits étranges, qui pourrissent plus vite que les autres " (p 45). " Je songe alors qu'il n'a sorti sa queue que pour la montrer. Il ne l'a pas branlée, n'a pas voulu que je le suce. Il m'a montré sa queue. Il m'a montré qu'il était le maître, simplement en exhibant sa queue, en me l'interdisant, qu'il n'ait pas bandé vraiment accentuait la force rituelle de son geste, il me présentait, présenter est le verbe juste, sa puissance, et je m'étais agenouillé devant sa puissance. " (p 87). " Je ne comprends pas. Jamais je n'ai été plus proche de dieu qu'en entrant au Trap, qu'en m'offrant à la nuit dont Pascual était le grand ordonnateur. "A quoi le sais-tu ? - Je rendais grâce." "(106). "Certitudes dérisoires, le désir de l'autre n'est pas hermétiquement séparé du nôtre, c'est le même démon qui présente d'un côté sa face rose et de l'autre son trou noir; " (p 110). " Les ennemis d'autrefois nous sont chers que ceux qui ne nous connaissent aucune origine. Appartenant à notre histoire, ils appartiennent à notre nostalgie, c'est-à-dire à une forme de tendresse involontaire, la couleur exacte des tentures vertes quand le soleil les a mangées." (p240). Bon à vous de lire... Actes Sud, 2002, 253 pages. (24 06 2005) |
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PYERRE, Jacques.
Les Embrassades. Un petit roman qui se voulait sans doute érotique et
qui raconte les pérégrinations d'une folle amatrice de
grosses queues à travers l'Europe et l'Afrique. Rigolo ! " Je n'eus pas autour
de mon berceau les
Il cite p 49 un deuxième livre de lui : La Mille et deuxième nuit |
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Livres en vente dans la
bouquinerie : Explication de l'état : moyen est un état normal de livre d'occasion. - ou + indique un moins bon ou un meilleur état. voir aussi les nouveautés |
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AUTRES AUTEURS SUIVIS |
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POULIQUEN Jean-Paul. POUY Jean-Bernard. |