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Ma dernière intervention sur cette page date du 1 Octobre 2005

WAGNER, Elin. Selma Lagerlöf. Paris : Stock, 1950.

Waldberg, Patrick. Eros Modern style. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1964.

WALKER, Gérard. Piège à Hommes Cruising. Le livre du célèbre film. Montréal : Presses Sélect Ltée, 1980, 243p. (28 04 2004)

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WARHOL, Andy (1930-1987). Biographies et témoignages en vente sur ce site. Style, Style, style

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Watanabe, Tsuneo. La Voie des éphèbes Histoire et histoires des homosexualités au Japon. Paris, Éditions Trismégiste, 1987. 

WATEL, Sébastien. Pour le printemps. Un livre rare, tiré à compte d’auteur à Rennes, à 150 ex.. Des histoires d’amour très poétiques, entre gens, choses, petits garçons. Mimi, mimi… Rennes: Sept 2001, 199p, 150 ex.

WATERS, John. Provocation. Mais si! Vous connaissez le producteur de Divine, et l'acteur... Clancier-Guénaud, 1984. 

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WATERS, Sarah. (Galloise, 1966-). Caresser le velours. Denoël et D'ailleurs, 2001, 591p.

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WATSON, W. J. Ce que tout jeune homme doit savoir à l’âge de la puberté.  Paris : Editions Prima, 1932, 94p.

WEINDEL, H. L’Homosexualité en Allemagne. Etude et documentaire et anecdotique. Paris : renaissance du livre, 1908.

WEINIGEL, Léon. Malgré nous. Paris : Editions de Minuit, 1955.

WEINZAEPFLEN, Catherine. Isocelle. Des Femmes, 1977, 95p.

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Werner, Françoise. Romaine Brooks. Paris : Plon, 1990.

WEST, J. Docteur.   Homosexualité / traduit de l'anglais par Marie Dallemagne.

Bruxelles : Charles Dessessart, 1970. 

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WEST, Mae. La Pécheresse endurcie.  Traduction Maurice Rémon. Un roman sur le milieu de la boxe et des filles très chaudes de New-York. La drogue, vendue dans des tubes de rouge à lèvre, égaye un peu ce roman... Et puis Harlem, où les blancs viennent partouzer en toute liberté, dans un mixe blanc-black peu orthodoxe pour l'époque (p 129). Je n'ai pas trouvé d'extrait très significatif. ( 15 07 2003). Paris : NRF Hors série, 1938, 256p, 118x185.

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WESYT AND BOY. Le Journal fait à Rennes. Voir les couvertures.

WHIRTER, David et Andrew MATTISON. Le Couple masculin. E.J. 1985.

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WHITE, Edmund. (1940-)

Nocturnes pour le roi de Naples.   Tonton-Tatie sur son rocking-chair feuillette l'album-photo de ses souvenirs. Comme tous, il a « recherché les hommes intouchables et inconsolés : jamais les autres » (p.114). Parmi les visages, un, « hérissé de force virile, découvrait un gréement compliqué, et la pâleur de sa peau paraissait avoir la transparence d'un grand hunier » (p.107), un « ne trouvait pas les mots qui s'accumulaient dans sa tête comme du mauvais temps, faisaient des ronds derrière ses yeux » (p.43), etc. Des souvenirs en roman « imprégné des odeurs chaudes de mon corps, ce récipient brûlant qui cuit à petit feu ». Ils sont bien mes extraits, à vous donner envie de lire la traduction de Gilles Barbedette ! Vous serez peut-être un peu déçu.

Référence de lecture : 10/18, 1989.   Mazarine 1983. Edition de l’Olivier, 1997.

Un Jeune américain. Mazarine, 1984. 10/18, 1992, N° 2552..

Le Héros effarouché. Paris : Albin Michel, 1986.

L'Echarde. / Adam Mars-Jones. 10/18, 1988.

La Tendresse sur la peau. Un tendre journal que l'on peut faire précéder de Mémoires d'un vieux crocodile de Tennessee Williams. Même milieu étudiant, même vie homosexuelle mais à 10 ans d'intervalle. Ici, ce sont les années 50-60 avec pour fin la révolte de Stonewall à Christopher Street. Chéry chérie, c'est cet événement que tu commémores à la Lesbian and Gay Pride !. Référence de lecture : 10/18, 1996. Bourgeois, 1988.

Oublier Elena. Paris : Bourgeois, 1989. 10/18, 1991.

Jean Genet. La meilleure biographie de Jean Genet. Paris, Gallimard, 1993.

Ecorché vif. Paris : Plon, 1997.

La Bibliothèque qui brûle. Paris : Plon, 1997.

La Symphonie des adieux. « Dans son livre La Symphonie des adieux, il mentionne Larry Kramer une ou deux fois, d’une manière complètement superficielle, comme il est habitué à le faire, papillonnant sur des moments historiques dont on finit par se demander pourquoi il a été invité à en être le témoin. Deux ligne sur Kamer, c’est fondamentalement rien, et cela montre à quel point sa sensibilité pour la lutte contre le sida est cosmétique. » p 351  de Act up, une histoire, de Didier Lestrade. Paris : Plon, 1998.

L'Homme marié. Plon, 2000 ; 10 /18, 2000 N° 3410.

Proust. Fides, 2000.

Les Etats du désir, voyages en gay Amérique. Le Grand miroir, 2002. Réédition d'un texte publié en 1980 aux USA. Très intéressant à lire, pour une compréhension de l'Amérique des années 1980, et pour le style, qui n'est qu'un peu chiant que quand il parle de sa propre ville New York. L'avertissement du début, très moraliste car il fait (p346 ) l'interview d'un pédophile,  cède à la mode du temps,  (L'interdiction de Rose-Bonbon)car il n'a strictement rien de complaisant, si ce n'est que lui-même -l'auteur- se souvient de ses désirs quand il était enfant. C’est d’autan plus rigolo que Edmund White se pose la question que beaucoup de gays se posent : pourquoi tous les hétéro que l’on connaît ont tous été touchés ou abordés par des pédophiles alors que nous qui étions plutôt demandeurs très tôt d’une connivence sexuelle avec un adulte n’avons jamais rien connu ? Et l’inter-wieuvé répond qu’il est trop dangereux de s’afficher avec un enfant efféminé pour un pédophile : il serait tout de suite repéré. Si on retourne la situation on comprend que les enfant homosexuels sont très protégés du viol pédophile, plus que les enfants d’apparence hétérosexuelle.- Le contrôle social étant très fort autour de tous les enfants, -et dieu merci- mais trop socialement « normé »-. Mais pour les fillettes le problème reste entier ! La société ne pense pas à une relation entre adulte et fillette et les laisse libres ensemble, alors qu’elle présuppose visiblement celle d’un adulte masculin et celle d’un enfant déjà efféminé (et dieu sait si on peut l’être très tôt) en exerçant une surveillance qui va empêcher la rencontre. Il y a peut-être là un chemin à creuser pour empêcher l’horreur du viol pédophile, même chez les homo qui pensent souvent qu’ils ont été « frustrés » d’une expérience qu’ils ont souvent vivement recherchée étant enfants, sans vraiment comprendre la gravité du crime possible, et les séquelles odieuses de ce crime.

Autrement, pour un européen de gauche il a  parfois des façons  insupportables de traiter la pauvreté (des fainéants (p 310)), mais si américaines : il avoue lui-même naviguer dans le flou entre "socialisme et snobisme" (p 377). Il y a des moments forts, comme sur les Indiens, ou les noirs d'Atlanta. Et puis il accorde une place assez grande à la France : Hocquenghem, Deleuze, Barthes,  ou Ariès : "même si je pense que les Français ont développé une théorie pertinente et souvent utile, je suis mal à l'aise lorsque l'individu est oublié ou soumis aux grandes forces générales". (p 320). "Comment pouvons-nous définir la sensibilité Française par exemple ? Si nous la qualifions de précise et logique, nous excluons Rimbaud ; si nous la disons concise et chaste, nous éliminons Proust ; et si elle est frivole et facétieuse, nous pourrions perdre Hugo - et ainsi de suite " (p 292).  Bref c'est un tour dans les première back-rooms, dans ce qu'il reste de folles de "l'ancien temps", touchant et lucide : "Nos manies sexuelles sont comparables à la folie religieuse du Moyen-Age -une illusion collective" (p 320). Et annonce Dustan : "Dans le futur le sexe sera apprécié parce qu'il favorise l'individualisation par le fantasme" (p 78). "Etre gay dans un monde hétéro, même s'il est supposé permissif, est tellement aliénant que le seul moyen d'éviter la dépression est d'affirmer son identité gay. La colère peut prendre trois formes : la haine de soi, la fureur incontrôlable, et le calme dans une constante affirmation de soi. La première possibilité est assommante, la seconde inutile, la troisième est sage. " (p 170). On trouve aussi p 74-75 une réflexion intéressante sur le SM et le protestantisme  "la pratique SM n'est ni catholique ni méditerranéenne " (p 75), ou sur la hjaine des travesti de la part des gais (p71) : "dans tous les actes d'exclusions, les gais ne font qu'alimenter l'homophobie que les hétéros éprouvent pour nous".

A priori cette liste d'ouvrages est complète au 08 11 2002, pour les éditions française. De nombreux  ouvrages sont en vente sur ce site de cet auteur américain tombé amoureux de Paris.

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WHITE, Patrick. (1912-1990). Australien. Livres de l'auteur en vente sur ce site.

WHITMAN, Walt (1819-1892). Feuilles d'herbes. Vol.1 / trad. de Jacques Darras. De 1855 à 1875, d'admirables textes d'amour, de sexe et de camaraderie dans un New-York tout trempé encore d'ambiance maritime et campagnarde. Si déjà moderne, si déjà du Nouveau Monde :

« Qu'est-ce que ces boniments sur la vertu et sur le vice?

Le mal m'alimente et l'amendement du mal m'alimente, pas de différence » (p.56).

« Oh! L'arc de la jeunesse! La tension permanente d'élasticité

Mes amants m'oppressent, m'étouffent

Agressent ma bouche, affluent en foule aux pores de ma peau

Me traînent par la manche dans la rue, les salles publiques, pour moi la nuit se mettent tout nus » (p.93).

« Et donc, publiez mon nom, accrochez mon portrait comme celui de l'amant le plus tendre

Le portrait de l'amant ami, dont l'ami son amant fut le plus amoureux » (p.50).

« Le jeune garçon qui m'aime et que j'aime s'approche sans bruit, s'assoit tout à côté de moi pour me tenir la main

Dans la cacophonie ambiante, verres trinqués, jurons, histoires grasses, très longtemps lui et moi

Sans presque rien se dire, pas un mot, heureux d'être ensemble, satisfaits, nous restons là » (p.160).

Plus de sexe ? :

« Jusant qu'excite le flux, flux par le reflux pressé, douleur délicieuse de la chair que l'amour gonfle

Larges éjaculations d'amour chaud, d'amour fluide, jus frémissant, décharge blanche, gelée du délire » (p.121)...

En 1860!

Référence de lecture : Grasset, 1994 (Les Cahiers rouges).                                     

Feuilles d'herbes. Vol.2 / trad. de Jacques Darras. Grasset, 1994 (Les Cahiers rouges).

Poèmes et prause. Paris : NRF, coll blanche, 1918, nouvelle édition en 1960, 320p, 118x185.            

- CAMERON ROGERS. La Vie de Walt Whitman, le flâneur magnifique. Paris : NRF, 1930, 233p. Portrait de W.W. à 50 ans, photo Frank Pearsall ►

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WILDE, Oscar (1854-1900). Ah! Notre grand coquin de martyr! On ne dira jamais combien son procès, en 1895, marque un tournant dans l’histoire de l’homosexualité. Il l’a un peu sorti de « l’amour qui n’ose pas dire son nom » pour en faire un objet de réflexions et de discours. Nombreux écrits à la Bernique.

Lettres. Paris : NRF, coll du monde entier, en deux tomes, 1966, Tome I : 592p + 16p hors texte, 21 ill, 140x205 ; Tome II : 6694p + 16 hors texte, 19 ill, 140x205.

La Duchesse de Padoue. Intentions, trad et notes de Joseph Renaud. Il importe d'être constant. Constance. Madame Oscar Wilde par Clark Amor. Une femme sans importance. Oscar Wilde et moi, par Lord Alfred Douglas. La Duchesse de Padoue

Etudes :

Les Amours d'Oscar Wilde / par Lucie Delarue-Mardrus.  Ce petit livre se présente comme un conte de la Bibliothèque rose mais ne cache rien et ne condamne rien. Lucie désespère juste qu'il ne reste des amours d'Oscar et de Lord Alfred Douglas qu'elle a connus, que des comptes d'apothicaire...

Ernest Flammarion, 1929.         

Oscar Wilde ou la Destinée de l'homosexuel / par Robert Merle. NRF, 1985. Livre violemment critiqué par Pierre Démeron dans Lettre ouverte aux hétérosexuels, comme un ramassis de clichés. (à partir de la page 118). Paris : NRF, 1955.

Oscar Wilde, écrivain français / par Jacques de Langlade. Très très bon bouquin sur l’influence de Wilde dans la littérature française. Surtout quand on sait à quel point l’homosexualité en France doit à ses auteurs homosexuels, Proust, Gide, Hermant, Maurice Rostand etc. Et même les hétéros comme Pierre Louys qu’il le fréquenta beaucoup, ou Mirbeau qui le décrit dans Le Journal d’une femme de chambre sous les traits de Sir Harry Kimberley (p 113). Par contre à partir de Cocteau, l’ouvrage pêche un peu, et galère pour y ramener Genet. Il rappelle son influence dans la Paris « fin de siècle » qui fut telle qu’il mit en janvier 1882 les œillets verts à la mode chez les fleuristes (p. 34), avant d’y  mourir 18 ans plus tard, caché dans un hôtel sous le nom de Sébastien Melmoth ! « « Par son exemple Wilde avait créé le précédent –un précédent auquel on ne pouvait dénier ni le rang, ni l’éclat, ni la figure – et un précédent qui devait d’autant plus retenir l’attention de Gide… que les deux hommes étaient aussi différents que possible, et que rien ne fascine Gide autant … que les sentiments de la différence (Du Bost dans Approximations p. 224) » » (p. 191). Petite citation de Proust dans ce bouquin : « (lettre à Robert de Montesquiou) « Quant au mélange de litanies et de foutre dont vous me parlez, l’expression la plus délicieuse que j’en connaisse est dans un morceau de piano déjà un peu ancien mais enivrant, de Fauré, qui s’appelle Romance sans paroles. Je suppose que c’est cela que chanterait un pédéraste qui violerait un enfant de chœur » »(p. 238). Stock / Monde ouvert, 1975.

Le Procès d’Oscar Wilde. Paris: Gallimard, 1933, 263p. 

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WILLIAMS, Tennessee (1911-1983). De nombreux ouvrages en vente à la Bernique.

Le Boxeur manchot.   Des petites nouvelles très 50, histoires de couples homos ou hétéros perdus d'amour, de virginité, qui s'abandonnent... La première s'extrait en une ode à l'Apollon brisé d'une homosexualité très muséo-mâle. Un petit passage de style : « Il n'aimait rien tant que de s'asseoir au dernier rang dans la salle obscure qui l'engloutissait doucement, comme s'il n'était qu'un petit morceau de nourriture, se dissolvant dans une grande bouche chaude » (p.109). Ca vous fait ça quand vous allez voir Hustler White ? 10/18, 1992. Soudain l'été dernier. La rose tatouée.

Mémoires d'un vieux crocodile.   Même s'il passe un peu vite de l'étudiant timide à l'enculeur de militaires par régiment entier, ses mémoires donnent une idée des Amériques gaies des années 40 à 70.

Une femme nommée Moïse. Un petit récit sur ses débuts (romancés ?) dans la vie gay, avec beau danseur -le nègre de glace-, artiste peintre et Blue-Jay (marque de cahier d'écriture scolaire) refusés par les éditeurs, le tout parsemé de références littéraires parfois surprenantes, comme celle de Loti. "Toutes les amours qui valent quelques choses ont de la température". (p46). "- J'aimerai être quelque chose d'autre qu'un réceptacle à sperme parfois infecté de staphylocoques par ces donneurs anonymes que tu rencontres à minuit pendant les tournées. - Ne reste pas couché là à me parler comme une petite tante de bibliothèque. " (p 114). " Il se trouve que j'aime La Langa comme poète, mais tu ne fais pas la différence entre un poème et les éjaculation de sperme dans ton derrière. Il ne sera pas toujours un cuissot de venaison, petit, non, tu t'apercevras qu'être enculé par un poète ne t'a pas injecté son talent, et ne le fera jamais(...). " (p 150).Paris, 10/18, 1999, 191p.

On trouve de jolis souvenirs de Françoise Sagan, qui traduit sa première pièce de théâtre jouée à paris (p 74) dans son livre Avec mon meilleur souvenir, sur Tennesse et son amour pour Franco (un prénom, pas l'espagnol !). "Je vis ces deux hommes que l'on nommaient alors avec une sorte de pudeur méprisante "pédérastes" qu'on nomme maintenant "gay people" (comme s'ils pouvaient être gais d'une manière ou d'une autre, d'être méprisés pour ce que l'on aime par le premier crétin venu). (p 63) (5 03 2004).

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WILLETTE, Henriette. La Femme et la faunesse. Paris : Sansot, 1910.

WILLY. (Henry Gauthier-Villars). Son hétérosexualité ne fait aucun doute, mais vous avez vu mon attirance pour les années 1900, dont il est un des personnages majeurs. Et rien que pour sa découverte de Colette, il mérite bien une petite place, justifiée aussi par ailleurs par ses nombreux ouvrages traitant d’homosexualités !!

Une Passade.

Maîtresse d'esthètes. Albin Michel.Ecrit par Jean de Tinan (cité par André de Fouquières, 50 ans de Panache, p 117).

Un Vilain Monsieur. Paris : H. Simonis Empis, 1898. Albin Michel

Les Claudine : voir à Colette.

Mine.

Les Egarement de Minne. Très amusant petit roman, très cru sur la sexualité féminine. Minne s'ennuie et en veut au hommes de ne pas lui faire découvrir l'orgasme que vante tant de femmes autour d'elle, jusqu'au jour où, après avoir pris plusieurs amants, elle y parvient dans les bras de son mari. Maugis (alias Willy), avec son serviteur homo  y est souvent cité et fait sa cour à Minne comme un vieux pépé adorable et comique. Le style est frais comme les Claudine. Extrait , sans doute Loti ou Hermant : " Machin l'académicien, celui qui ... vous savez bien, voyons ! On dit que toutes les héroïnes de ses romans furent des héros, féminisés après coup, car son éditeur n'aurait jamais consenti...on dit cela, mais Minne ignore ce détail. "En voilà un, songe-t-elle, qui doit s'y connaître, en voluptés ! " Elle se penche, attentive et charmée, vers le petit homme au nez de perroquet qui salue en vieille danseuse. Déçue vite : "Il a de la poudre de riz dans les poils de ses sourcils", remarque-t-elle, " et puis il sent trop bon, et il ne me regarde pas assez. Il regarde si je le regarde, voilà tout "... (p 40). Et sur l'acte charnel, vu d'une frigide : "Elle reconnut toutes les phases de son supplice : écartèlement intime, pas précisément douloureux, mais offensant, anormal, "contre nature" pensa-t-elle, "car, en somme, on défend bien aux enfants de se mettre un doigt dans le nez". (p 291. Paris : Ollendorff, 1905, 299p. (11 02 2004).

Le Retour d'âge. Albin Michel.

Une Plage d'amour. Albin Michel.

La Bayadère. Flammarion.

Maugis en ménage. Méricant.

La Maîtresse du prince Jean. Albin Michel.

La Môme picrate. Paris : A. Michel, 1903.

Un Petit vieux bien propre. Albin Michel.

Peu d’intérêts pour  Ca finit par un mariage, un fils de famille renvoyé à ses lassitudes tombe amoureux d’une actrice honnête. Des bons morceaux sur les surréalistes et Picabia : «le peintre supracubiste et hyperdadaIste dont j’aime particulièrement les deux petits chiens : Zizi et Jean Cocteau » (p9), et qui «  traitait André Gide d’ « aquarium vide », déclarait que le modernisme de son ami Jean Cocteau ressemble à un « stoppage » ».(p136). Edition Albin Michel, 1923.

Poisson d’avril. Un petit recueil de ses chroniques journalistiques … Un bon mot, une petite fioriture et hop !, l’article est fait. Que la police verbalise les premières femmes en culotte de cycliste, et il écrit : «  Qu’où y a de l’androgyne y a pas de plaisir » (p132) ou « levine si tu peux, et Choisy, si tu l’oses ! »…Avec un passage sur l’invention des rayons X dont il se moque allégrement (p178) ! Un petit dernier sur Loti : « Au bal de l’Opéra. – Le mousse : Je te connais beau casque. – Le pompier : Connais-toi toi-même. –Le mousse : Au moins on dit ça en grec. –Le pompier : Hein ? Tu connais le grec ? – Le mousse : Tu parles, j’ai un de mes amants qui est croupier. (…)-Le mousse : Et ton grec, cite-le ton grec, pour voir. –Le pompier : Ouvres tes ouïes : Loti Seauton ! –Le mousse : Loti ! Pourquoi Loti ? J’ai donc une tête de Viaud ? » (p56) Pour ceux qui ne le sauraient pas, Viaud est le vrai nom de Loti. Référence de lecture : H Simonis Empis, 1886.

Souvenirs littéraires... et autres.  « En ce qui me concerne, jamais je ne serai la proie de la pieuvre homosexualité, dont je méprise les... tentacules. Vieux tireur impénitent, pourquoi changerais-je mon fusil de pôle? La femme vaut encore mieux que l'ersatz. Je ne prétends pas qu'elle vaille grand chose » (p.141). Oui, mais quand même beaucoup de références aux homos célèbres de l'époque, une longue partie consacrée à la musique par ce wagnérien convaincu, qui l'a payé de quelques coups en 14, et quelques bons mots : « Mon dîner me travaille et même me harcèle//J'ai mangé du cheval et je songe... à la selle » (p.103). « Si l'agriculture manque de bras, la littérature ne manque pas de pieds » (p.5). « Le trépas de Radiguet laissa son Cocteau si inconsolable, pendant près de deux mois, que les dadaïstes collèrent au dos du dépareillé cette étiquette goguenarde : Le Veuf sur le toit » (p.15). Référence de lecture : Ed. Montaigne, 1925.

Le Troisième sexe. Pour ceux qui ne comprendraient pas mon commentaire sur « Ganymède » de Fernandez, je conseille ce livre : « un tour complet de la Sodome contemporaine » (p.27) par le premier mari-mentor de Colette. L'Allemagne « on a bien oublié les boches, on oubliera les pédérastes » (p.33), l'Italie « la terre latine est imprégnée d'on ne sait quelle éphèbérastie latente (sans jeu de mot) » (p.67), l'Amérique « l'oncle Sam possède un grand nombre de nièces » (p.75), la Chine, la littérature, Proust, Lorrain et ses tournées à Marseille, De Max, Maurice Rostand « il a l'air d'une vieille dame qui aurait des goûts spéciaux » (p.138), l'actualité avec l'interdiction de la revue Inversions pour propagande anticonceptionnelle « je ne déplore pas la disparition d'Inversions qui était vraiment par trop godiche, mais enfin il faudrait savoir ce que veut l'ordre public et qu'on laisse la paix à tout le monde, ou bien que l'on coffre tous les délinquants impartialement », le Magic City « un bal détente » (p.157), les bars « où des petits voyous pas lavés mais maquillés sans discrétion, coiffés de casquette et arborant des foulards arc-en-cielés » [déjà!!!] (p.186), Axérios, Herman, les théâtres et les hammams. « De plus en plus, les romans homosexuels pullulent » (p.225) et il demande « que les uraniens convaincus aient donc le courage de leur opinion, tout le monde y gagnera » (p.225). Une condamnation des greffes de testicules de singes (!!!) pour « dépédéraster » (p.200), et un petit mot pour notre ville, p.186. « Si c'était la Bretagne, on comprendrait que tous les habitants en fussent comme des rennes ». Superbe, autant que la couverture. Paris édition, 1927. Voir la couverture.

 

Jeux de Princes. La Femme déshabillée. PimprenetteLa Tournée du Petit Duc. Les histoires les plus spirituelles de Willy. Contes sans feuille de vigne. Le Roman d'un jeune Homme Beau. Paris, Bibliothèque des Auteurs modernes, sd (vers 1910), 289p.

Les amis de Siska. Albin Michel, 1931, 318p

Les Aphrodisiaques. Montaigne.

 

Le Fruit vert. Des petites histoires un brin érotique, qui n'ont pas grand intérêt mais dont certaines concernent le milieux LGBT. On voit Willy apparaître sous son pseudo Maugis, "qui avait des ongles jusqu'au bout de l'esprit" (p 62), avec Farrère p 195, par exemple. Rires gras 1930 "Il n'y a pas de sommeliers, il n'y a que de sottes gens" (p 168) avec quelques unes sur les pédés ; histoire complète : Mysoginie, p 67 et 68 : "Ayant dû quitter pour un peu de temps son cher Paris, à cause de quelques frasques trop voyantes, le sexagénaire américain KeltAppett, grand amateur de comédie et de comédiens, corydonne présentement en province. Dans une ville industrielle du centre, il a rencontré l'âme sœur, ou plutôt le corps frère, en la personne d'un jeune et beau tragédien qui vibre splendidement et fait acclamer les fureurs d'Oreste sans la plus légère attention aux œillades dont le criblent certaines Hermiones en disponibilité.

Plus heureux qu'elles, le vieil amateur a sa place. Rendez-vous est pris pour dimanche soir, après la représentation au meilleur hôtel de la ville, l'Ecu de France. On fera la causette, on fera la dînette. Et le birbe ingénument scandaleux fredonne sur un timbre connu :

Dieu, je rends grâce à ta bonté

Qui me fait trouver, don celeste,

En ce patelin enchanté,

Bon souper, bon giton : l'Oreste ! "

Autres petites griffes : "Le jeune Freddy, venu d'Oxford à Paris pour y perfectionner son français, qui en avait besoin, était un de ces Anglais invraisemblablement beaux, aux formes apolloniennes. comme l'on en rencontre parfois dans le Royaume-Uni et toujours dans les récits de M l'Académicien Abel Hermant... " (p77).

"Puis l' Art d'Aimer lui révéla des complications callipyges, parentes des corydonneries d'André Gide ; Jean de Gourmont les célèbre avec un prestigieux lyrisme analytique, troublé par la croupe aux fraîcheurs brûlantes qu'exhibe sa blonde à l'heure où« soulevée comme une vague qui retombe sur elle-même en déchirant ses volutes, elle sanglote de voluptueux sanglots ». Dans un autre chapitre passe certain éphèbe aux grands yeux hallucinés, «blond et mince comme une jeune fille», transition entre le sexe auquel appartient Chouquette et l'abominable lope lusitanienne qu'immortalise «le Retour du proscrit ». L'éblouissant virtuose de l'Europe galante peine à faire accepter les tares des portugais, moins gais que ne le croit l'opérette; il illumine d'une lune éclatante et magique le groupe abject d'un marin d'Ovar, en jersey très décolleté, immobilisé entre les genoux de fer d'un ex-dictateur qui a le cœur gonflé d'amertume, le nez camus et des goûts homosexuels.

Après Lisbonne, Pékin. Que de couchages sans femmes auxquels n'avait jamais songé l'ami de Chouquette! Abruti d'étonnement, il s'assimila les extraordinaires aventures du mignon acteur chinois Bijou-de-Ceinture, adolescent expert à jouer les rôles de femme aussi congrument (sic) à la ville qu'au théâtre. Raoul feuilleta, ces « éphèbérides » où l'on voit le trop souple « ersatz» évoluer parmi les plus dissemblables amateurs, mandarins bouffis d'érudition et mendigots grouillant de vermine, en proie les uns à l'hypertrophie péd..antesque, les autres à la maladie péd...iculaire, tous à la péd..., dignes habitants de l'Empire du Milieu. Malgré une préface du cher Claude Farrère innocentant ces peintures de mœurs qu'il estime décentes comme celles de Claudine en ménage, le lecteur suait à grosses gouttes. Il apprit à connaître pire encore: le fantoche de Luxure auquel M. Gybal prête les répugnantes pratiques dont s'amusait Charlot, solitaire travailleur manuel.

Ah, non! Assez! Trop! Il dispersa la pile de volumes, à coups de pieds furibonds. Des nausées l'écœuraient, devant l'énumération de ces complications et de ces dépravations, ce brave garçon simpliste rempli d'aversion pour tant de perversions, tant d'inversions ! " (p 100).

Il y a aussi une histoire entre deux élèves femmes sur les plages anglaises : Kitty et Dolly, p 112 à 122. Et Lucienne déçue de la page 132 à 146.

Dernière histoire, un peu lourde : "  Le Lit : Tout le monde sait que le joli, trop joli chanteur efféminé Alonzo Bokharr s'asseoit sur son gagne-pain. Toujours ce fils de joie tira de sa beauté le plus clair de ses revenus, mais c'est seulement depuis quelques mois qu'il a inauguré les lucratives études a posteriori auxquelles le romancier anglais Oscar Wilde, le tragédien roumain de Bax, le poète français Maurice Rosetendre et autres Messieurs-Dames (tous étiquetés dans le Troisième sexe sous presse chez Georges Anquetil) doivent leur renommée. Auparavant, il n'exploitait que les amours

normales et s'en remettait aux femmes du soin de subvenir à son entretien. Longtemps, il opéra dans une boite à musique de la Butte la Cloporte épileptique où l'on vendait aux consommateurs, très cher, du champagne inauthentique et des poésies frelatées. Les dents éblouissantes, venant de chez un excellent fournisseur, les lèvres carminées, les yeux langoureusement maquillés à l'orientale d'Alonzo Bokharr, ses charmes notoires et ses innombrables conquêtes féminines lui permettaient de traîner tous les cœurs après soi - sous l'édredon. Sa voix sentimentalement vibrante empaumait les auditrices, et les mouillait d'une émotion insurmontable.« Ça parle à l'âme », soupirait la caissière du Cloporte épileptique, une commère qui situait l'âme à mi-corps. De sorte que, parmi ces volailles hystériques, le beau chanteur Alonzo n'avait qu'à se baisser pour en lever.

Or, j'en appelle aux compétences qui me lisent, les don Juan désireux d'être aimés sans sortir leur portefeuille. «navigateurs à l'œil sur le fleuve du Tendre », évitent malaisément l'écueil du collage. En tout cas, il leur faut essuyer combien de reproches exaspérés, combien de larmes jalouses T Seul, Alonzo ignorait ces inconvénients du métier. Il conservait l'élue cinq jours, six jours, une semaine au plus; après quoi elle était plaquée, comme de l'acajou. A ce jeu, tout autre eût risqué de se faire corroder le portrait par le vitriol vengeur - souvent femme avarie ! Lui, impunément volage, continuait à s'exhiber au Cloporte épileptique, quartier général de ses victimes, et pas une ne s'avisa jamais de lui jeter à la  figure quelques épithètes ichtyologiques, ou seulement le contenu d'un bock.  Donc, le lascar avait un truc. Le voici: il s'était rendu acquéreur, à la vente des effets laissés par le polygame Landru, du lit dans  lequel couchait - rarement avec la même femme - ce célèbre Barbe-bleue de Gambais. C'est dans ce plumard auréolé d'un souvenir de mystère et d'assassinat, que dormait Alonzo, sauf les nuits où il opérait en ville. Quand il avait plein le si dièze d'une maîtresse, il lui dévoilait la provenance du pieu historique où elle gisait contre lui. L'effet était infaillible. La demoiselle élue, croyant déjà voir rougeoyer  la « cuisinière » fatale où sept malheureuses avaient été réduites en cendres, s'enfuyait" éperdue et ne demandait jamais à revenir. Un soir, à l'habituel Cloporte, Alonzo se surpassa en psalmodiant, avec d'ineffables douceurs, des stances symbolico-fumistes perpétrées par Henry Maugis au temps lointain de sa jeunesse:

Quand nous sortons ensemble,

(Ma chère, que t'en semble?)

Ma jument marche l'amble,

Et toi, dis, marches-tu?

Je sens ton cœur qui tremble.

(Ma chère, que t'en semble?)

Ma jument marche l'amble,

Et toi, dis, marches-tu?

Rose d'Hévan, toute remuée par ce lyrisme, manifesta son admiration au bel Alonzo Bokharr avec la franchise d'une femme à béguins dont la devise évangélique est« Aimez-moi les uns les autres ». A l'heure de la fermeture, ils quittèrent ensemble le Cloporte épileptique, bercés d'une immense espérance. Elle se réalisa, comme on pouvait s'y attendre, étant donnée la violence du tempérament de Rose qui avait déjà eu, à 22 ans, trois amants de cœur tués sous elle. Ce fut une nuit d'épuisantes extases. Aussi le prudent rasta, soucieux de ménager sa petite santé, se promettait de congédier la donzelle dechaînée dès le lendemain, définitivement. ..

En effet, à l'heure où fume le tardif café-au-lait des amants, comme Rose, vibrante d'un reconnaissant émoi, se serrait contre son vainqueur, murmurant qu'elle était heureuse, qu'il était superbe et qu'on ne se quitterait plus, le mufle répliqua froidement qu'au contraire on allait se séparer, et que ça ne traînerait pas. Ah ! mais! Et, comme elle poussait des clameurs d'indignation, panachées de cris rageurs, il les interrompit en demandant, très calme et très sûr de son truc infaillible:

- Tu as bien entendu parler de Landru? - Naturellement. Mais quel rapport... ? - Attends... il couchait dans un lit, n'est-ce

pas? - Comme tout le monde. Et après? -- Eh bien, ce lit, dans lequel il a étranglé tant de femmes avant de les brûler... c'est celui où tu te trouves en ce moment. Elle le regarda, une lueur étrange aux prunelles et, fiévreuse, palpitante:

- Jure que ce n'est pas une blague ! - Regarde plutôt le reçu. Elle constata. Elle lut et relut, puis, tout à coup, elle poussa le cri des convictions robustes: - C'est vrai, c'est vrai, c'est bien le plumard à Landru! Ah ! mon chéri, que je t'aime ! Dans un lit d'assassin, ça va être encore meilleur !

Elle s'abattit sur lui, affolée. Vainement il essaya de la repousser. Après une courte lutte il eut le dessous. Cette fois, il était en proie à une névrosée, que l'odeur du sang mélangée à son parfum « Nuit de Noël » (325 francs le petit flacon noir) bouleversait de désirs, comme la valériane enamoure les chattes. ... Epouvanté, Alonzo fila dès le lendemain pour Bruxelles. Il s'y cacha sous un faux nom jusqu'au jour où il apprit que l'insatiable Rose d'Hévan s'était toquée d'un jongleur- équilibriste de l'Empire, alléguant «Un clown chasse l'autre. Après le maquereau bath, l'acrobate ». Il revint alors, mais à jamais dégoûté des femmes, ce macaque devint un de nos plus achalandés pédérastas. " (p 218à 223).  Paris : Louis Querelle, 1927, 251p. (23 12 2003).

 

 

Etudes :

Feu Willy, avec et sans Colette / par François Caradec. Colette n’a pas été très tendre avec celui dont elle porta le nom jusqu’en 1923. Ses biographes l’ont aussi noirci, sans doute pour vieillir cet homme très 1900, et rajeunir leur idole. Il est indispensable de rétablir l’équilibre par cet ouvrage. Willy littérateur ? « Moi je hais la littérature, comme on poursuit d’une sauvage rancune la femme que l’on a pu étreindre. J’avais rêvé des viols fougueux, une splendide frénésie de spasmes, et je n’ai pu aboutir qu’à des frôlements, agréables certes, mais décevants. D’où mes rages inassouvies »(p232). Il y a tant d’auteurs cités, de nègres concernés par ses romans, de périodes fastes avant la déchéance finale, qu’il serait difficile d’en faire un résumé : quelques images, sur Péladan « « Parcier et Maître de chapelle de l’Eglise métropolitaine d’art de Jésus conducteur » (sic), (Péladan) n’eut plus qu’une seule pensée : excommunier les misérables hérétiques qui ne révéraient pas Péladan et les péladanistes. Cette manie, assez innocente en somme, est devenue une véritable maladie : le malheureux excommunie sous lui, littéralement »  (p48). J.J. Pauvert/Ed Carrière, 1984.

 

 Henri Jeanson (mais si vous connaissez, c'est lui qui a écrit le célèbre Atmosphère, Atmosphère d'Arletty) dans ses mémoires, 70 ans d'adolescence, chez Stock en 1971, après l'avoir défendu contre Colette, signale sur Willy : "Mon ami Pierre Varenne qui, comme Jean de Tinan, Toulet et tant d'autres, travailla pour Willy, a écrit sur son "employeur" un ouvrage qui nous le montre tel qu'il fut : généreux et bon. mais cet ouvrage est malheureusement inédit." (p 446). D'ailleurs dans cett ouvrage, il fait quelques jeux de mots à la Willy "Esthète à manger du son" (p 135) ou est touchant quand il parle de la mère de Piaf, Lyne Marsa, chanteuse de bar.(p285).  (7 04 2004)

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WILLY – MENALKAS.

L'Ersatz d'amour.  Willy, le mentor de la première Colette enlève habilement une histoire d'amour entre Marc, peintre parisien né en Bretagne, parti en Allemagne soigner un désespoir d'amour et Carl, officier allemand qui le séduit malgré ses premières réticences. Mais, puisqu'il « y a des moments dans la vie où l'on se met à parler avec son concierge », pourquoi n'essaierait-il pas? Nous sommes pendant l'été 1913 et l'amour s'achève avec la grande guerre. Assez pro-d'homo, c'est tout mimi et plein d'images du Hambourg gay de 1913. En préface, une analyse de la situation homosexuelle en France en 1923, par Willy. Amiens : Librairie Edgar Malfère, 1923. Il existe au moins deux couvertures.

La revue Inversion fait aussi de la pub pour Le Naufrage, au prix de 7f50, que je viens de trouver, édité pour la Bibliothèque du hérisson, à Amiens, par la librairie Edgar Malfère, 1924, 181p. (5 04 2003).

 

Voir aussi : COLETTE – WILLY. Les Claudines.

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WILSON, Colin. Le Sacre de la nuit. Thriller, Gérard Sorme, jeune écrivain pauvre rencontre Austin Nunne, riche noceur homosexuel. Celui-ci est-il le criminel que la police recherche ? Manitoba / Les Belles lettres, 1999, 441p. (13 02 03)

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Winn, Phillip. Sexualités décadentes chez Jean Lorrain. Le héros fin de sexe. Amsterdam : Éditions Rodopi, 1997.

WINSLOE, Christa. Manuella ou Jeunes filles en uniforme. Paris: Stock, 1934, 253p. Pensionnat pour jeunes filles avant guerre. Très dur à trouver malgré sa popularité.

WINTERSON, Jeannette. Les Oranges ne sont pas les seuls fruits. Des Femmes, 1991. La Passion de Napoléon. Robert Laffont, 1989. Ecrits sur le corps. Plon, 1993. Le Sexe des cerises. Plon, 1995. Art et mensonges, pièce pour trois voix et une ribaude. Plon, 1998, 277p.

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WITKOWSKI, G.-J. Dr. Les Licences de l’art chrétien. Paris, 1920.

WITTIG, Monique. (1935-) L'Opoponax. 1964, idem : 10/18, 1971.

Le Corps lesbien. Ed. de Minuit, 1973, 188p, ici avec sa jaquette.. La Pensée straigt. Moderne-Balland, 2001, 148p.    Brouillon pour un dictionnaire des amantes. Minuit, 1973. Virgile, non. Edition de minuit, 1985.137p.

 

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WISEMAN, Thomas. Le Mort et le vif. Relations bizarres et tourmentées d’un jeune juif et d’un non moins jeune SS. Stock, vers 1970.

WOLF, Charlotte. Bisexualité : les bisexuels parlent. Stock, 1981. Voir aussi à Nicolson, les souvenir du fils de son amante Vita Sackville-West.

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WOLFE, Tom. Embuscade à Fort Bragg. Dans le sud américain profond, une équipe de télé-spectacle enquête sur le meurtre d’un G.I. homosexuel par trois de ses camarades. L’accent du Texas est rendu « à la canadienne » : « quand j’ai marché jusk’aux chiottes sur la pointe des pieds et qu’j’ai r’gardé par-d’ssus la porte et qu’j’ai vu qu’c’était un mec d’ma bordayl d’compagnie à g’noux, puta d’merde, en train d’tailler une queue à un aut’ par un trou de la cloison, j’veudir’ j’ai vu une aspèce d’fente, et là j’ai défoncé la puta de porte ». Agréable réflexion sur l’homophobie et la recherche du scoop à tout prix. Référence de lecture : Pavillon/Robert Laffont, 1997.            

Wolzogen, Ernst Ludwig, Freiherr von. Le troisième sexe. (Das dritte Geschlecht, Traduit de l'allemand par le prince B. Karageorgevitch). Paris : Calmann-Lévy, 1904.

WOOLF, Adeline Virginia (1882-1941). Nombreux ouvrages en vente à la Bernique. Mrs Dalloway. (1923). Orlando. (1928). Une chambre à soi. L'art du roman. Trois guinées/ L'autre corps Viviane Forrester. Une année amoureuse de Virginia Woolf, par Christine Duhon.

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WUILMET, Marielle. Dio ou ce qu’un corps ne peut dire. Paris : Saint-Germain-des-prés, 1976.

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